Le silence est, diversement, partie intégrante de la communication spécifiquement psychanalytique. Il rend possible l’élaboration psychique, mais celle-ci comporte, dans la pratique et dans la théorie, plusieurs modalités et plusieurs modèles, de la névrose aux fonctionnements psychiques non-névrotiques.
Accueil » Textes » Textes, conférences et dossiers » Les Rencontres de la SPP » 2015 : Le silence et l’élaboration psychique
Les premières « Rencontres de la SPP » ont eu lieu les 15 et 16 avril 2015 et ont été organisées par B. Brusset, P. Decourt et S. Lambertucci-Mann. Les présentations cliniques et leurs commentaires ne peuvent pas être publiées, mais on trouvera ici l’argument initialement envoyé à tous les participants et ici enrichi, par B .Brusset, l’introduction théorique revue par l’auteur, L. Danon-Boileau, un texte de F. Duparc suite à son commentaire du cas clinique présenté par J. Chambrier-Slama, un texte de celle-ci, enfin un texte de C. Bouchard, antérieurement publié dans la Revue Française de Psychanalyse de 2004, n° consacré à l’élaboration psychique. Il est au fondement de son intervention en commentaire du cas clinique présenté par Christine Saint-Paul Laffont.
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Le silence, tant celui de l’analysant que celui de l’analyste, est une exigence, fragile et menacée, du processus psychique qui se déploie dans la cure. Reste que sa valeur comme symptôme et son incidence sur l’élaboration dépendent crucialement du statut économique qui gouverne l’instant où il apparaît.
« Le silence n’a finalement de sens que s’il se met au service du processus analytique et, en définitive, de l’interprétation ». Dans toute cure, le développement du processus analytique est rythmé, tant du côté du patient que du côté de l’analyste, par des silences de qualités et de significations différentes. Soutenir la verbalisation et l’élaboration du patient, choisir des modalités...
La question du silence et de sa valeur élaborative ou non, est un enjeu central pour la technique de la libre association en psychanalyse. Comme l’a écrit Josiane Chambrier-Slama (2015) dans son intervention sur le silence et l’élaboration, la clinique de l’analyste est émaillée « de silences de nature différente, qui scandent le processus d’élaboration, tant du côté du patient, que...
Singulier débat que celui organisé à la SPP le 21 juin 2016 entre Stefano Bolognini (SPI) et Laurence Kahn (APF), modéré par Jean-Luc Donnet, sur le thème : « L'affect et ses liens avec l'empathie », où les thèses qui s’exposaient m’ont paru si éloignées qu’une rencontre sur certaines des questions posées m’a parue bien difficile.