Société Psychanalytique de Paris

Vampyr, dix ans après. Être ou ne pas naître ?

Le mythe de vampire, « revenant en corps », ni-mort/ni-vivant et ses variantes littéraires et artistiques, se prêtent à éclairer des aspects cliniques et métapsychologiques en deçà des problématiques œdipiennes et narcissiques.

Géométrie de l’antipsychique

Les pathologies contemporaines confrontent l’analyste à une variété de situations cliniques où la qualité psychique est absente et activement absente, c’est-à-dire objet d’un désaveu ou d’un déni. Parmi ces mécanismes, il y a le surinvestissement perceptif, modèle d’un fonctionnement où les perceptions dirigées vers le monde extérieur et particulièrement les objets, sont dissociées de leur investissement pulsionnel.

L’introjection de la fonction paternelle : une sublimation de la violence

Quels moyens avons-nous de saisir les combats de la vie et de la mort ? L’année avant sa mort, Freud œuvre à ce propos. Il écrit en même temps la troisième partie de Moïse et le monothéisme et l’Abrégé de psychanalyse, éclairant judicieusement un même triptyque : pulsion, transmission et identification, par deux angles de vue différents entre lesquels se crée un écart de tension créatrice. Par exemple

Reverie : problèmes de théorie et de pratique

Lorsque l’on traite des éléments de la technique psychothérapeutique avec les patients à l’âge évolutif, il convient de faire deux affirmations apparemment paradoxales : la première, c’est que dans tout appareil psychique il existe des niveaux de gravité différents, la deuxième, c’est que lorsqu’on utilise le type d’approche théorique et technique que nous allons illustrer, il n’y a guère de différence entre le travail avec les enfants, le travail avec les adolescents ou le travail avec les adultes.

Rêverie et interprétation

L’expérience de la reverie de l’analyste constitue une voie indispensable à la compréhension et à l’interprétation du transfert-contretransfert et est, pourtant, peut-être la dimension de l’expérience de l’analyste qui se sente le moins digne d’examen scrupuleux. La reverie prend les formes de ce qu’il y a de plus banal, de plus personnel, de plus intime, y compris, souvent, la minutie de la vie quotidienne.

Sur la reverie

Certains psychanalystes sont circonspects quant à la notion de reverie, tandis que d’autres la mettent au cœur de leur pensée. Plus la compréhension rationnelle de l’analyste et la transmission de cette compréhension au patient par des interprétations spécifiques seront considérées comme les traits essentiels du processus analytique, moins il sera accordé d’importance à la reverie. En revanche, pour les analystes qui, privilégient cet aspect du travail analytique pris à un niveau de l’inconscient, aussi bien pour l’analyste que pour le patient la reverie est fondamentale.

Le contre-investissement comme butée contre la désintrication

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Une réaction thérapeutique positive

Danielle Kaswin-Bonnefond nous propose quelques interrogations sur le concept de « réaction thérapeutique négative ». Et elle le fait, à plusieurs moments de sa réflexion, en opérant de très logiques liaisons avec les notions de « compulsion de répétition » ou d’ « analyse interminable ». Cependant sa référence centrale, tout au long de ce … Lire la suite