Société Psychanalytique de Paris

Affects et somatisations dans les traitements analytiques de l’enfant

Lors de certains moments féconds de l’analyse d’enfant où dans l’échange intime du champ transféro-contre-transférentiel se vivent des mouvements émotionnels intenses, des manifestations somatiques peuvent paraître, parfois au décours immédiat des séances. Nous ne pouvons dissocier corps et psyché.

Différence des sexes et des générations dans le transfert et le contre-transfert

Nous tous ici savons, culturellement ou pour l’avoir vécu, ce qu’est le transfert : une manière de répéter des relations infantiles vécues ou désirées sur des personnes qui ne sont plus celles qui en ont été l’objet à l’origine. Il s’agit donc d’une fausse liaison, d’un leurre, d’un proton pseudos, comme dit Freud, d’un passé non révolu qui surgit dans l’actuel.

Des transferts négatifs à la réaction thérapeutique négative

« On appelle “transfert” la caractéristique frappante des névrosés à développer vis-à-vis de leur médecin des rapports affectifs tendres ou hostiles, qui ne sont pas fondés dans la situation réelle, mais proviennent de la relation des patients à leurs parents (complexe d’Œdipe).

L’empathie

L’empathie est une curieuse notion. Elle n’apparaît pas dans le Vocabulaire de la psychanalyse, n’est pas un concept central de Freud et pendant longtemps n’a eu aucune place particulière pour la bonne raison que les termes allemands (Einfühlung, sich einfühlen) n’étaient pas traduits systématiquement par empathie mais par diverses périphrases (se mettre à la place de, sentir avec…) ou par des termes proches (sympathie compréhensive, intropathie, etc.)…

L’empathie et la métapsychologie

Au sens descriptif, l’empathie comme « expérience de se mettre à la place de l’autre sans cesser d’être soi », fait partie de toute relation humaine. A ce titre, elle est un concept nomade au carrefour des sciences et de la philosophie, du Romantisme allemand à la phénoménologie existentielle.

Le travail de contre-transfert, persona non grata du débat sur l’empathie

Singulier débat que celui organisé à la SPP le 21 juin 2016 entre Stefano Bolognini (SPI) et Laurence Kahn (APF), modéré par Jean-Luc Donnet, sur le thème : « L’affect et ses liens avec l’empathie », où les thèses qui s’exposaient m’ont paru si éloignées qu’une rencontre sur certaines des questions posées m’a parue bien difficile. 

L’expansion destructrice des identifications de déni

Quel analyste n’a-t-il pas éprouvé, à un moment ou à un autre de son travail, une impression de chaos à la mesure de son incapacité à contenir un envahissement d’angoisses sans nom dans le transfert, débordant ses facultés représentatives au point de lui faire craindre l’expression d’un noyau psychotique ? Le caractère expansif de cette … Lire la suite

Vampyr, dix ans après. Être ou ne pas naître ?

Le mythe de vampire, « revenant en corps », ni-mort/ni-vivant et ses variantes littéraires et artistiques, se prêtent à éclairer des aspects cliniques et métapsychologiques en deçà des problématiques œdipiennes et narcissiques.