Société Psychanalytique de Paris

Origines de l’angoisse du féminin chez l’homme

« Il nous est moins difficile de faire l’expérience du malheur » S. Freud, Malaise dans la civilisation, 1930 La question du féminin n’est pas chose immédiate à comprendre en psychanalyse. De plus si le propos consiste – comme ce titre assez ambigu l’annonçait et qui se présentait à moi pour répondre à l’invitation de François Sacco – à rechercher les … Lire la suite

La différence des sexes dans le couple ou la co-création du masculin et du féminin

Si, comme le dit Simone de Beauvoir, « on ne naît pas femme, on le devient », je dirai qu’il en va de même pour le masculin. Et que le féminin, comme le masculin, au niveau génital, ne sont pas atteints et acquis lors de la puberté, comme le dit Freud, avec la réalisation des premiers rapports sexuels, mais sont une conquête incessante, liée à la poussée constante libidinale.

La place du psychodrame dans les pratiques psychanalytiques contemporaines

Mon propos est de rappeler l’ancrage de cette technique dans le champ des pratiques psychanalytiques, à l’heure ou la psychanalyse est sommée de se déterminer, socialement et épistémologiquement par rapport aux psychothérapies en tout genre qui cherchent un droit de cité. Cela implique d’abord de prendre position par rapport à la question si controversée de la guérison en psychanalyse, avant même que de questionner la spécificité éventuelle de la place du psychodrame au sein des diverses techniques utilisée actuellement par les psychanalystes…

Le « processus analytique » : une mise en perspective

Parler, dans un temps obligatoirement limité, d’un sujet aussi vaste et complexe que celui que nous nommons “processus psychanalytique” est un projet pour le moins ambitieux. Aussi vais-je me limiter à avancer certaines propositions, afin que celles-ci puissent servir de base pour un large échange de vue et une discussion que j’espère fructueuse.

La source et le puits sans fond

La métaphore de « la source et du puits sans fond » repose sur l’expression de la vie pulsionnelle et sur celle de l’excitation non liable. Le destin de la pulsion, outre la satisfaction et le modèle de la fixation-régression, est largement évoqué dans l’œuvre de Freud mais aussi dans son devenir inachevé, inhibé, refoulé et répété. Quel est le destin de l’excitation ?

Moments dépressifs et dépendance pendant l’adolescence

Il est utile de rappeler que si la régression est un concept psychanalytique, ce n’est pas le cas pour la dépendance. Du moins si on s’en réfère au Vocabulaire de la psychanalyse de J. Laplanche et J.B. Pontalis. Par contre, dans le Dictionnaire international de la psychanalyse, Bénédicte Bonnet-Vidon retrace l’introduction de cette notion, après la deuxième guerre mondiale, à propos de traits de caractère, et plus particulièrement du caractère oral et des états d’addiction.

Cure psychanalytique de l’addiction

S’il ne traite pas des cas d’addiction aussi aigus, le psychanalyste a l’avantage de disposer du temps d’étudier la situation de ces patients en profondeur, tant du point de vue de la structure psychopathologique que des mécanismes en jeu et des causes. La durée de la prise en charge, bien au-delà de l’addiction elle-même, permet ainsi d’affiner le développement théorique et la stratégie technique.

Entre régression et repli

Dans les derniers développements concernant la question de la régression, j’avais été assez animé par un problème assez contemporain pour l’histoire récente de la psychanalyse, à savoir que devant l’infiltration qu’avaient par moments pu opérer dans la psychanalyse les disciplines systémiques, comportementalistes, et plus récemment les neurosciences, le concept de pulsion était minimisé, voire évacué, et corrélativement la place de la sexualité en psychanalyse passait au second plan.