Société Psychanalytique de Paris

Les Disparates de Goya, l’hétérogène en pleine face

Cette présentation de 22 gravures de Goya traditionnellement nommées Proverbios ou Disparates vise à en montrer la force ; l’intérêt de ces œuvres pour notre pratique analytique permet d’en manifester l’enjeu anthropologique.

L’efficacité symbolique de la psychanalyse. L’apport de la psychanalyse et du psychodrame d’enfants et d’adolescents

La symbolisation constitue un fil rouge traversant la diversité des pratiques actuelles de la psychanalyse. Parmi celles-ci, la psychanalyse d’enfants et le psychodrame diffèrent très sensiblement de l’analyse d’adultes, tout en permettant un authentique travail psychanalytique. Ces pratiques de l’analyse, sans divan, ne sont-elles pas susceptibles d’enrichir notre compréhension de l’efficacité symbolique de la psychanalyse

Féminin et refus du féminin

Freud, dans « L’analyse avec fin et l’analyse sans fin » de 1937, désigne le « refus du féminin » comme « une part de cette grande énigme de la sexualité », comme un « roc d’origine », mais aussi comme un roc ultime sur lequel viennent se briser tous les efforts thérapeutiques.

Masculin et féminin entre activité et passivité

Je voudrais commencer cette conférence en partant de la patience du féminin active dans la passivité et permettant pour les deux sexes l’élaboration de la pensée symbolique à la place de l’agi pulsionnel immédiat. Je vais vous raconter un conte du bassin méditerranéen concernant une femme emmurée…

Trouble dans le féminin de l’homme

De toutes les façons, et quel que soit le sexe auquel nous appartenons par nature, nous ne sommes que la moitié de l’histoire. C’est ça qu’il y a de terrible, c’est ça qu’il y a d’excitant, c’est ça qu’il y a d’humain, et c’est là que cela commence. Pire encore : nous ne pouvons avoir accès à notre propre sexe psychique que par le regard et le commerce avec un autre, quand bien même cet autre serait intrapsychique.

Traumatisme, traumatique, trauma. Le conflit Freud/Ferenczi

Concept central au sein de l’appareil théorique de la psychanalyse, le traumatisme garde cette place tout au long du développement de l’œuvre de S. Freud qu’il traverse de bout en bout (de l’ »Esquisse », 1895, à « L’Homme Moïse », 1939) en subissant, au gré des avancées, d’importants remaniements sur le plan métapsychologique, du fait, entre autres, des propositions avancées par S. Ferenczi lors des dernières années de sa vie (1928-1933)

Les altérations représentatives dans les états-limite

L’objet de cette présentation est de mettre en lumière quelques aspects saillants des altérations des processus représentatifs dans les états dits limites. La question de la représentation est ici entendue essentiellement sous l’angle des processus de représentation dont les altérations renvoient aux obstacles dans les phénomènes de liaison – déliaison – reliaison observés au cours du traitement.

La psychanalyse confrontée à la violence criminelle

Au-delà de l’articulation soins – justice, nous avons constamment cherché, au cours de cette soirée, l’identité des agresseurs sexuels, leur capacité à se constituer comme sujets responsables. Il nous a fallu plonger au niveau des racines mêmes de ce qui fait l’être humain, avec ses pulsions et ses défenses les plus archaïques, bien en deçà … Lire la suite

Des traumatismes invisibles ou Par manque de réalité

Je pense que vous n’aurez pas manqué de remarquer que mon titre était un peu obscur. C’est en partie volontaire. Il faut dire qu’en tant qu’analyste, je suis souvent un peu attristé par la façon dont on sert le traumatisme à toutes les sauces dans les médias, les journaux et les informations. Un traumatisme, c’est quelque chose qui se voit, qui se montre, et qui s’exploite. Les scientifiques, eux, ne connaissent que le stress : simple, évident, mesurable. Mais pour le psychanalyste le traumatisme est une chose des plus mystérieuses qui soient.