Historique
Si la psychanalyse s’est construite en grande partie à partir de cures individuelles de patients névrosés, Freud 1 considère que la psychologie individuelle ne se trouve que « rarement en mesure de pouvoir faire abstraction des relations de cet individu avec d’autres individus ». Employant en anglais les termes “herd instinct, group mind” (instinct grégaire, mentalité groupale), il ajoute que « l’autre entre en ligne de compte très régulièrement comme modèle, comme objet, comme aide et comme adversaire, et de ce fait la psychologie individuelle est aussi, d’emblée, simultanément, psychologie sociale, en ce sens élargi mais tout à fait fondé ».
L’approche psychanalytique originale du groupe familial qui se développera en France à partir des années 1980 peut être située dans le contexte historique suivant :
Dès 1936, R. Laforgue et J. Leuba, au IXème Congrès des Psychanalystes de langue française parlaient de “névrose familiale”. De son côté, Jacques Lacan, en 1937 et 1938, avance dans les articles qu’il a rédigés pour l’Encyclopédie française des concepts qui resteront sans suite, sur le thème de la famille notamment : inconscient familial, fantasmes d’objets communs, symptômes familiaux.
Aux États-Unis se développe à partir des années cinquante un courant de recherches sur la pragmatique de la communication et l’interaction. Grégory Bateson décrit en 1956 le “double bind ” 2(traduit par double lien, double entrave ou double contrainte). Il s’agit d’un véritable ligotage, réalisé par une communication paradoxale, faite de messages contraignants, liés et pourtant contraires. Ces injonctions jouent sur des niveaux logiques différents. La différence essentielle entre ces injonctions paradoxales et une simple contradiction réside dans le fait que le choix reste une solution possible quand vous êtes face à une contradiction, alors qu’une telle solution n’est même pas pensable dans le cas de l’emprise qu’exerce la communication paradoxale. Watzlawick (1972 tr.fr) en fait saisir l’effet au lecteur par la formule « Veuillez ne pas lire cette phrase.» L’effet d’injonctions paradoxales est d’autant plus délétère qu’elles sont adressées par quelqu’un dont vous dépendez affectivement, par rapport auquel vous tendez à vous situer. Le membre de la famille considéré jusqu’alors comme “malade” est désormais appréhendé comme le “patient désigné“, symptôme d’un groupe dysfonctionnant mais dont il assure l’homéostasie et la pérennité. Cette théorie a donné lieu à une pratique de double contrainte à visée thérapeutique, du type prescriptions du symptôme, à valeur de contre-paradoxe. La thérapie familiale systémique a pris son essor sur ces bases, divergeant par une approche souvent comportementaliste et qui peut sembler manipulatoire des approches psychanalytiques du groupe familial.
L’article d’H. Searles (1977 tr.fr.) paru en 1959 sur « L’effort pour rendre l’autre fou » 3 aura un grand retentissement. Cet auteur décrit un certain nombre de mécanismes interpersonnels dont il souligne le caractère inconscient. Ses travaux rejoignent ceux de Boszormenyi-Nagy, J. Framo et collaborateurs (1980 tr.fr) 4 qui ouvrent une approche psychanalytique des liens complexes entre la problématique individuelle et le contexte familial de certains troubles.
Parallèlement, en France, à la même période, certains psychanalystes commencent à s’intéresser à l’élaboration et au processus analytique dans les groupes, à travers le cadre du psychodrame et celui des groupes de formation. D. Anzieu (1975) 5 théorisant l’imaginaire groupal, défend notamment l’analogie entre groupe et rêve dans son ouvrage “Le Groupe et l’inconscient“. René Kaës 6établit la notion d’appareil psychique groupal qui se constitue des transformations et des liaisons de la réalité psychique entre les sujets constituant le groupe. Il s’étaye sur certaines structures organisatrices de la psyché individuelle auquel cet auteur donne le nom de groupe interne (fantasmes originaires, image du corps, imago, réseau d’identification, instances, complexes). Ces auteurs contribueront à développer les bases théoriques de la psychanalyse de groupe, déjà bien avancée au Royaume-Uni par les travaux de W.R. Bion, S.H. Foulques, Anthony et Ezriel.
Les fondateurs de l’Institut de Psychanalyse Groupale et Familiale, s’inspirant de tous ces travaux, en poursuivront la logique vers un abord psychanalytique du groupe familial. Cet institut a été fondé en 1987 par Didier Anzieu, Jean-Pierre Caillot, Gérard Decherf, Simone Decobert, Claude Pigott, Paul-Claude Racamier et André Ruffiot. Un congrès et un colloque annuels se tiennent depuis 1983, la revue “Gruppo” créée en 1985 et la revue “Groupal” ensuite ont rendu compte de la clinique et des travaux de recherche sur la famille des psychanalystes français et étrangers. C’est désormais sous le nom de “Collège de Psychanalyse Groupale et Familiale” que cet institut poursuit ses travaux et assure la formation des psychanalystes en tant que thérapeutes familiaux de groupe et psychodramatistes, tandis qu’Alberto Eiguer et Gérard Decherf participaient à la création de la ” Société Française de Thérapie Familiale Psychanalytique”.
Pratique
Qu’est-ce qui conduit à engager un travail analytique avec une famille ?
Le travail psychanalytique avec les familles est désormais couramment pratiqué, notamment dans le cas d’enfants ou d’adolescents pris dans certains dysfonctionnements familiaux qui ne peuvent que limiter ou entraver un abord individuel. Il se décide en particulier lors de la rencontre de groupes familiaux en souffrance, qui présentent d’importantes difficultés relationnelles et sont traversés par des angoisses majeures, en partie inconscientes, face aux mouvements de différenciation et d’autonomisation. Un climat d’irréalité et d’atemporalité est souvent perceptible dès les premiers entretiens.
Ce sont des « familles à transactions paradoxales » pour reprendre une expression pertinente de S. Decobert 7. La folie des échanges dans ce type de groupe familial tient à son mode dominant de relations narcissiques, forcément paradoxales, où l’autre de la relation doit être déchu de son altérité. La reconnaissance de l’altérité cède la place à une relation d’emprise, souvent masquée, donnant lieu à des communications paradoxales, de type double entrave. Tout ce qui peut présentifier une différence, la finitude humaine y est perçue comme perturbation à évacuer. Les repères symboliques sont souvent brouillés, entravant la définition de la place de l’un par rapport à l’autre, en fonction d’un tiers, ou d’une loi comme celle de l’interdit de l’inceste.
À forte potentialité psychotique, les familles pour lesquelles se pose une indication de travail groupal voient souvent leur évolution marquée par la substitution du passage à l’acte à la mentalisation (conflits violents, suicides, troubles des conduites alimentaires, addictions, somatisations).
Un processus de disqualification mutuelle est ici fréquent. Il consiste en un discrédit de la parole ou des actions d’autres membres du groupe. L’auto-disqualification est assez fréquente : ainsi un père indique à son fils qu’il faut céder sa place, se posant en exemple d’un renoncement masochique qui l’empêche de donner des limites à son fils. Toute reconnaissance de la place de l’un et de l’autre semble barrée, chacun s’efforçant de ravaler l’autre au statut d’un objet narcissique, qui ne doit pas prendre la liberté d’être sujet de ses pensées et de sa parole propre.
Le terme de mystification décrit une forme de dénégations qui peuvent s’observer avec une grande fréquence ; un membre de la famille opposera à un autre membre du groupe que sa pensée, ce qu’il sent, ce qu’il perçoit et qu’il tente de dire ou de faire sentir n’est pas considéré par son interlocuteur comme étant vraiment ce qu’il ressent. Celui qui cherche à le manipuler sait mieux que lui la vérité de ses éprouvés. Didier Anzieu (1981) 8raconte à ce propos l’histoire suivante : « Ainsi cet enfant que sa mère plongeait régulièrement dans un bain trop chaud afin que l’eau soit à point pour baigner ensuite la petite sœur, qui tentait de faire état de la sensation physique douloureuse et insupportable qui l’envahissait et qui s’entendait répondre que l’eau n’était pas trop chaude, qu’il faisait là un caprice, que ce n’était pas vrai qu’il se sente échaudé et mal à l’aise – et qui finit par se taire jusqu’au jour où il fut victime d’une syncope.»
Quel cadre, quelle technique ?
La famille à qui est proposé un abord psychanalytique est composée au minimum des membres qui vivent ensemble. Elle peut être élargie à d’autres membres fortement impliqués dans la problématique exposée lors des entretiens préalables.
Le groupe familial est convié à des séances régulières, se déroulant à un rythme hebdomadaire le plus généralement (éventuellement au rythme d’une séance par quinzaine).
La règle de présence bi-générationnelle s’impose pour que la séance ait lieu. La règle de restitution s’applique lorsqu’un membre s’est ponctuellement absenté, ou lorsque l’un d’eux a cherché à communiquer un message hors séance aux thérapeutes. La famille est souvent reçue par un couple de thérapeutes, psychanalystes, de préférence un homme et une femme.
La cure s’appuie sur une règle d’abstinence (absence de conseils et de prescriptions contrairement à la technique systémique), et l’invitation à parler librement remplace ici la règle de dire tout ce qui vient à l’esprit comme en psychanalyse individuelle ; ainsi est reconnue la possibilité pour chacun d’un espace privé, ou sa potentialité.
Le cadre a une fonction contenante essentielle, limitative et symboligène, permettant le dépôt de la souffrance familiale et l’élaboration des angoisses sous-jacentes à la symptomatologie.
Dans certains cas, (difficultés de fantasmatisation, répétition itérative des conflits en séance, passages à l’acte) la thérapie familiale psychanalytique peut être orientée sur le mode du jeu psychodramatique, afin de favoriser la représentation par la figuration et de limiter les agirs.
Les psychanalystes sont ici particulièrement à l’écoute de la fantasmatique familiale issue de l’appareil psychique groupal-familial, des fantasmes du groupe autour de l’objet-famille, comme représentation et comme objet, ainsi que des mythes familiaux.
Les échanges verbaux et comportementaux permettent l’exploration en séance des rôles, des alliances inconscientes, mais aussi des manœuvres perverses, allant à l’encontre d’un repérage de la place de l’un et de l’autre en fonction des structures différenciantes de la parenté et de la filiation.
Un élément fondamental de cette approche psychanalytique est l’interprétation du transfert, en relation au groupe ; le repérage d’une problématique individuelle sera surtout repris en fonction des résonances fantasmatiques qu’elle entraîne, happant d’autres membres de la famille dans des interactions répétitives et pathogènes.
Le transfert opère ici à plusieurs niveaux :
- sur les thérapeutes avec notamment une projection des imagos des générations précédentes et une activation des “présupposés de base” au sens de Bion;
- sur le groupe composé de la famille et des psychanalystes favorisant des représentations d’objet-groupe;
- sur le cadre, qui sera par exemple l’objet d’attaques : retards, séances manquées ou refus sous des prétextes divers d’une participation de l’ensemble de la famille.
L’élaboration du contre-transfert est ici centrale afin de permettre au psychanalyste d’utiliser ses capacités associatives et ses affects au service du développement d’un processus interprétatif. Si la famille est reçue par deux analystes, ils tendront à inclure dans leur élaboration ce que R. Kaes 9désigne par analyse inter-transférentielle. Le travail spécifique d’un couple d’analystes en situation de groupe, les conduit à repérer le “transfert ” qu’ils opèrent sur leur collègue, en réponse à ce qui est induit en situation de groupe.
Winnicott (1971) 10considérait la psychothérapie en termes de jeu, avec le corollaire suivant : “Là où le jeu n’est pas possible, le travail du thérapeute vise à amener le patient d’un état où il n’est pas capable de jouer à un état où il est capable de le faire “. Cette proposition est particulièrement pertinente dans l’abord de groupes familiaux en état de tension permanente, rejouant indéfiniment la même partie. La situation analytique offre à ces familles une aire de jeu sur le jeu souvent paradoxal qui noue les uns et les autres, les enserrant dans une distribution de rôles figés, alors qu’il est censé leur permettre de vivre ensemble.
Quelques éléments théoriques
L’abord des familles en cure psychanalytique renvoie à des références conceptuelles déjà existantes en psychanalyse, tout en permettant également le dégagement de nouveaux concepts.
Ainsi certaines familles tendent à former un système fermé, régi par des défenses trans-subjectives 11.
Habituellement la notion de défense est située dans la perspective d’une topique individuelle, sur le modèle du refoulement de représentants pulsionnels intolérables au surmoi. Cependant un certain nombre de défenses archaïques ne sont pas dirigées contre la pulsion, mais visent un élément de différenciation ressenti comme source d’une angoisse catastrophique. Ici ce qui permet habituellement de se repérer, ravive l’angoisse d’une séparation néantisante. L’exemple type de ces mécanismes est le déni partagé de la fonction paternelle, de la différence des sexes ou des générations ; un tel déni portant sur un élément fondateur de la réalité humaine s’étayera volontiers sur une collusion entre deux membres de la famille, parfois étendue à l’ensemble du groupe familial.
Dès lors tout se passe comme si chacun se laissait gouverner par des rôles imaginaires, distribués dans la famille en dehors de tout encadrement par la fonction symbolique du système de parenté qui règle la succession des générations. Ainsi un enfant pourra se voir chargé de missions impossibles (combler les manques de ses parents, tenir lieu d’un objet perdu idéalisé antérieur etc..) et se prendre au piège de sa propre fascination par ces identifications aliénantes.
Si la relation intersubjective se joue sur un fond de reconnaissance de l’altérité, il n’en va pas de même du champ trans-subjectif ainsi généré, où tend à s’estomper le repérage de la différence de l’un et de l’autre, toujours fonction d’un tiers en place de symboliser l’échange.
Dans ce contexte, la loi de l’interdit de l’inceste ne joue pas son rôle d’organisateur du groupe familial. 12a proposé le terme d’incestuel pour désigner ce qui dans la vie psychique individuelle et familiale porte l’empreinte de l’inceste, sans que soit nécessairement accompli un passage à l’acte sous forme de relations sexuelles. L’incestuel est une modalité propre d’organisation de la vie du groupe familial qui s’oppose à l’organisateur œdipien lié à la triangulation et à l’interdit de l’inceste. Le fol espoir que l’autre advienne comme objet narcissique, l’expulsion d’avoir à faire le deuil de cet objet d’une parfaite complétude, l’emporte sur tout autre mode de liens. Proche de l’incestuel, L’antœdipe 13n’est pas seulement un anté-œdipe personnel qui pourrait être dépassé, mais tend dans ce cas à l’organisation d’ une mentalité groupale familiale anti-œdipienne.
L’abord psychanalytique pourra mettre en évidence des fantasmes d’auto-engendrement fondés sur le déni d’une origine lié à la rencontre de parents sexués, êtres de désirs. Le groupe familial tend alors à fonctionner sur le mode de l’engrènement, de l’interaction contraignante court-circuitant la fantasmatisation individuelle : ” le vécu d’une personne se branche directement, c’est-à-dire sans intermédiaires psychiques, sur le vécu et sur l’agir d’une autre ” 14. La paradoxalité (cf. doubles contraintes, disqualifications) est le fonctionnement mental, le régime psychique et le mode relationnel qui régit l’antœdipe. C’est ainsi qu’on la rencontre dans les familles dites à “transaction paradoxale”, mais aussi dans certains couples où elle tend à faire perdurer le lien tout en déniant sa valeur. Elle s’attaque au sujet en déniant son statut d’objet. “Je pourrais faire son autoportrait” dit cette jeune femme en séance à propos de son mari, selon un propos relevé par G. Decherf.
Ce sont des familles mêlant une souffrance à vivre ensemble autant qu’une impossibilité de se séparer. L’absence d’individuation fait de la famille la projection d’un corps commun indifférencié. Peu de place y est laissée à la mentalisation, l’agir prévalant sur la pensée et la symbolisation.
Le transfert paradoxal a été décrit par D. Anzieu en 1975 15: c’est la forme que prend la communication paradoxale dans la cure psychanalytique individuelle ou groupale (couple ou famille). Il prend le plus souvent la forme de la réaction thérapeutique négative dans un contexte d’ injonctions paradoxales, et de disqualifications, donnant à l’analyste un sentiment d’impuissance, voire de nullité, qu’il va, soit re-projeter sur la famille jugée inapte à l’abord analytique, soit le conserver passivement pour son masochisme personnel. Les indices de ce transfert paradoxal sont dans les vécus contre-transférentiels qu’il entraînent, l’analyste devenant le dépositaire de ce qui n’a pu être élaboré : perplexité devant des injonctions paradoxales, sidération, impuissance à penser et à fantasmer, dépersonnalisation. L’analyste peut également éprouver un sentiment d’être l’objet de manipulations plus ou moins perverses, d’obligations d’agir peu conformes à sa perspective d’élaboration.
Le cadre doit être maintenu, non comme un dispositif rigide et fétichisé, mais en étayage de la référence à un pacte symbolique permettant l’échange. Comme l’indique J.P. Caillot 16Vocabulaire, 199817, d’une façon générale le cadre est anti-incestuel. Telle est la condition permettant au processus interprétatif de générer du nouveau et de rétablir la circulation fantasmatique familiale et individuelle bloquée dans la transaction paradoxale.
Lorsque le processus s’enclenche favorablement, des changements notables et parfois surprenants, se font jour au cours des séances. Les résistances deviennent interprétables, des éléments de l’histoire de la famille venant donner sens à l’histoire transférentielle du groupe familial, tandis qu’un plaisir de parler et de fantasmer se substitue peu à peu à la violence mortifère qui sous-tendait la paradoxalité.
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