Synthèse des réponses suite à la proposition d’aide aux victimes des attentats du 13 Novembre
15 collègues, sur la centaine qui s’étaient faits connaître et étaient prêts à recevoir bénévolement des victimes des attentats, ont répondu à notre mail de débriefing. Leurs expériences et leurs propositions figurent dans le tableau ci-dessous.
Une majorité ont prévu ou prévoit quelques entretiens (1 à 3) bénévoles, puis, soit se placent du côté d’un consultant et adressent, si demande de suite, à un collègue, soit continuent eux-mêmes en posant un cadre traditionnel et en sortant de la gratuité.
Deux collègues ont proposé des groupes de paroles. C’est en effet un dispositif qui peut être utile dans ce cadre là.
Pour la suite immédiate : certains pensent que l’on n’est plus dans une période « d’aide d’urgence », et donc bénévole ; d’autres soulignent la latence de l’effet traumatique, certaines victimes ne commençant à se manifester que maintenant, et qu’il faut donc garder active la proposition.
Pour la suite à plus long terme, deux propositions:
– une « réserve » de collègues au cas où la situation se représenterait.
– une intervention à prévoir auprès de ceux qui sont en première ligne de l’aide aux victimes : médecins, psychologues, pompiers, police.
Le Bureau, a en fonction de ces retours, modifié la page d’accueil du site internet ouvert, sur lequel figurait notre proposition d’aide aux victimes. La formule retenue a été la suivante :
« (…) Elles peuvent s’adresser à la SPP par un mail à : accueil@spp.asso.fr ou par téléphone au 01 43 29 66 70 qui communiquera les coordonnées de psychanalystes pouvant les recevoir pour quelques consultations (de une à quatre) et les orienter si un traitement est indiqué. »
Le Bureau renouvelle ses remerciements à tous les collègues qui se sont impliqués pour répondre à cette situation exceptionnelle.
Clarisse Baruch
Publié le 17/02/2016