Lors du dernier Congrès des psychanalystes de langues romanes, le dernier rapport traitait de la physique quantique comme support possible à de nouvelles métaphores pour la psychanalyse.
La physique quantique s’applique à l’infiniment petit. À ce niveau, le monde tel qu’organisé par nos percepts n’a plus cours. Les enchaînements logiques qui nous sont familiers y sont totalement renversés. Le monde de l’infiniment petit bouscule toutes les causalités véhiculées par le sens commun.
D’où son intérêt pour un psychanalyste.
Cependant ce monde est régi par des modes de fonctionnement bien précis, difficiles à comprendre et à se représenter.
Signalons donc la publication du dernier livre d’Étienne Klein, enseignant à l’école centrale, à la pédagogie facétieuse et remarquablement accessible à tout lecteur.
Partant des particularités de la mécanique ondulatoire, le lecteur progresse sans difficulté vers la physique des particules. Klein réalise l’exploit d’éviter presque totalement le recours à des systèmes d’équation.
Le livre se clôt sur les recherches en cours, dont la presse généraliste a encore récemment rendu compte (Libération du 01/09/04).