[restrict] Rencontres SPP PARIS - 12-13 Mars 2022 - Le sexuel infantile dans la dynamique processuelle.
Discussion du Texte de Catherine Bruni « Émergences de la sexualité infantile dans la cure ».
Un parfum d’Œdipe par Hélène Suarez Labat « Le regard peut tuer »
Je remercie les membres du comité scientifique des Rencontres de leur invitation pour discuter le texte très riche de Catherine Bruni. En relisant l’argument proposé par le comité scientifique j’ai retrouvé une citation de Françoise Coblence à qui je rends hommage, elle nous manque terriblement. Françoise Coblence nous dit à propos du sexuel infantile, qu’on le rencontre rarement au début de la cure, effectivement, mais peut-être que nous sommes en contact avec ce mouvement plus souvent déguisé qu’on ne le pense.
Difficile de reconnaitre les traces masquées du sexuel infantile, des bribes circulent mais elles ne se ne laissent pas facilement dévoiler. Voyons comment nous pouvons penser ses navigations chahutées, les trous ou les ornières dans lesquels il est enfermé ou coincé. Le climat qui règne dans les régions psychiques non innervées par le courant libidinal produit une navigation contre transférentielle toujours très incertaine. Chère Catherine Bruni, votre présentation nous montre combien vous avez navigué avec votre contre-transfert dans différentes régions psychiques de votre patiente, celles hautement civilisées où le sexuel infantile est suffisamment investi et celles où la diffusion de l’excitation révèle une région sous le joug d’une économie de bouts de chandelle minée par les carences et/ou la destructivité des articulations entre les processus primaires et secondaires.
Le cadre analytique, port d’attache psychique
Depuis ce port d’attache principal que constitue le cadre analytique, votre patiente nous montre, différents niveaux d’identifications, du collage de l’identification adhésive à la pénétration de l’identification projective et dans un autre registre des identifications secondaires qui conduisent les processus de pensée à s’articuler avec un plaisir dissimulé à l’autre. De quelles façons l’embarquement vers de nouveaux horizons œdipiens nous permet-il de trouver de futures directions, toutefois déjà maintenues partiellement par la patiente de Catherine Bruni ? les mécanismes de clivage sont de mise d’emblée. Ils protègent un investissement fort des processus de pensée tourné vers l’intégration des connaissances. Cela lui a procuré une stabilité relative, peut-être un parfum de latence qui a pu préserver des régions psychiques se protégeant de l’envahissement de l’excitation et de la défaite des assemblages du sexuel infantile. Mais une hirondelle ne fait pas le printemps. Combien faut-il de temps, de rencontres successives avec plusieurs analystes pour se mettre enfin au travail de recensement des zones érogènes entravées par des locataires identificatoires tapageurs, excitants, ne pouvant renoncer à leurs bifurcations perverses, entravant durablement l’organisation œdipienne chez cette femme.
Le sexuel infantile n’a pas pu s’installer durablement dans des régions psychiques et corporelles faute de digues, suffisamment bien établies. Mais dont on pressent le souffle du parfum œdipien vous dites. Une énigme supplémentaire, quelles composantes du sexuel infantile se cache derrière cette senteur et ses nouveaux effluves ?
Votre texte Catherine Bruni m’a beaucoup fait réfléchir sur les couches profondes des mouvements transférentiels et contre transférentiels convoqués dans la rencontre, à l’intérieur d’un cadre intériorisé par l’analyste comme gardien des sensations, gardien de la quantité et de ses dérives. Le cadre est un champ de forces souligne André Green, (2012, p. 23), il met en évidence la force qui se dégage du transfert, « transfert qui se réfère au passé, qui émerge au présent, hic et nunc peut-être mais transfert qui est transport ». C’est ce que vous énoncez Catherine Bruni, dès le début de votre présentation. De quelle façon de face ou de profil, l’enracinement de l’affect et ses assemblages circulent-ils dans ces premières rencontres décisives. Est-ce que le désir d’investir la continuité pour trouver de nouveaux assemblages du sexuel est suffisant pour envisager décomposition et recomposition des identifications primaires et secondaires ? L’engagement de l’analyste et du patient vers une navigation future où le rythme deviendrait plaisir dans les eaux du canal libidinal principal, sans redouter les décompositions des bifurcations où siègent la destructivité de la différence des sexes et des générations. Il s’agit d’un projet à mener à deux voix pour penser la défaite des assemblages du sexuel infantile dans un cadre et ses potentielles futures conquêtes dans un autre cadre, qui serait celui offert par le divan ? une deuxième question émerge à propos de ce travail de nuances de la mesure, de limites à mettre au travail du transfert/contre-transfert.
D’ailleurs, André Green rapportait, (2012, p.25), « Le cadre fournit un modèle qui révèle ses propriétés comme ses défaillances, c’est-à-dire ses limites ». Limites que vous avez fini par proposer de définir à votre patiente. C’est un point de discussion que je vais poursuivre car il me semble important à décomposer pour mieux le saisir dans ses multiples sens.
Le problème de la quantité et celui de la construction du regard
J’évoquerai dans un premier temps le problème de la quantité, Il me semble qu’un courant oscillant entre investissement et excitation a circulé dans la communication entre vous et votre patiente, un mouvement infini qui perdure, un mouvement circulaire, qui n’est pas en quête de forme, de tiers. On peut rejoindre E Kestemberg (2001, p.176) qui en faisait un préalable pour promouvoir l’ancrage des futurs mouvements transférentiels.
Le problème de la quantité revient également par la voie des angoisses du vide, en vous lisant me sont revenus les propos de Freud en 1895 dans Obsessions et Phobies (1895/ 1990, p. 39) à propos des angoisses traumatiques du vide de Blaise Pascal, « L’obsession de Pascal [était celle] qui croyait toujours [de]voir un abime à côté de son côté gauche, depuis qu’il avait manqué d’être précipité dans la Seine avec son carrosse ». D. Anzieu est revenu dans Le corps de l’œuvre (1981) sur l’étude des phobies de Blaise Pascal, leurs contre-investissements par la pensée. D. Anzieu décompose les traces de l’angoisse du vide chez Pascal, l’investissement précoce du moi puis de la pensée comme rempart contre le vide. Il précise que Blaise Pascal avait deux phobies hystériques : celle de voir ses parents ensemble qui renvoie aux fantasmes originaires et celle de la terreur de l’eau alimentée par l’accident traumatique. Anzieu pense qu’il s’agissait d’une dépression infantile associée à des angoisses primitives d’écoulement internes (Urine, excréments, flatuosités) qui seront dans son développement combattues par l’investissement soutenu de la pensée car la pensée a horreur du vide, aimait-il à dire. On peut d’ailleurs s’interroger sur les traces de la dépression infantile chez votre patiente et sa lutte à travers son fort investissement des processus de pensée.
Cette angoisse du vide subsiste chez votre patiente masquée par différents aspects, ceux de la « Sainte-nitouche » évocation contre-transférentielle qui justement touche à l’oralité, à l’avidité érotisées, issues des zones érogènes, convoquées dans l’oralité envahissante ainsi que dans les fantasmes originaires. Comme B Chervet (2010) le souligne les zones érogènes tiennent lieu de loquets du corps, de limites ouvrant vers la représentation et l’ordonnancement des fantasmes originaires. Est- ce également ce mouvement coincé des loquets du corps qui maintient un regard trop avide qui vous a conduit à proposer un autre lieu de l’analyse pour mettre au travail ces nombreux éléments du sexuel infantile et des fantasmes originaires qui ne laissent pas approcher, qui se détournent dans une fausse innocence ?
Dans Les Trois essais (1905, p.66 -75) Freud précise que « L’impression optique reste la voie par laquelle l’excitation libidinale est le plus fréquemment éveillée » ainsi que la nature de l’assemblage de la pulsion sexuelle, composée de plusieurs pièces qui se détachent d’elle dans les perversions. C’est ainsi que, je comprends les bifurcations du regard de votre patiente, des mouvements pulsionnels coincés dans des amalgames d’angoisses, des non intégrations et des désintégrations. En reprenant ces quatre axes de réflexion, le cadre et le transfert, la quantité et le rythme, les décompositions et recompositions du regard, leurs destins dans l’organisation œdipienne. Je vous propose de naviguer dans ces eaux des premiers ports d’attache, des espaces potentiels de triangulation avant de prendre le large vers les horizons œdipiens où le vent souffle entre répressions et refoulements.
Traces des premiers ports d’attaches identificatoires
Dans les premières phrases de votre présentation vous remarquez combien Aurore est coincée au fond du fauteuil, puis vous précisez « ou plutôt elle s’y cramponne », ce à quoi vous associez, « elle pourrait être prise par une envie irrésistible de fuir », en dernier lieu « Derrière ses lunettes, elle a du mal à soutenir mon regard ». L’ensemble de ces expressions perçues grâce à votre contre-transfert sensible renvoi d’emblée aux traces de l’expression économique motrice de l’affect (Kahn, 2003), un affect coincé, éprouvé par la posture qui vous donne cette impression première, immédiatement corrigée par le cramponnement ambigu. On pourrait penser « pour ne pas tomber ? », mais vous le caractérisez par la force de l’action, celle qui pourrait provoquer la fuite. Serait-ce une fuite du cadre que votre regard pourrait faire émerger ? Un regard qui suggère des mouvements d’assemblage du sexuel infantile, on pense aux travaux de C et S Botella (1982) qui convoquent la fonction des auto-érotismes et leurs différents niveaux de la projection : être regardé, regarder et se regarder. Ces trois mouvements qui deviennent simultanés sont aussi des repères pour penser les carences qui les affectent dans leurs assemblages, topique, dynamique et économique. Ces mouvements sont créateurs d’espaces de communication internes et externes, de rythmicités relationnelles dirait G Haag (2018) qui sont plutôt absentes dans les premières rencontres avec votre patiente. C’est l’agacement qui va émerger dans votre contre-transfert avec la représentation de la « Sainte-nitouche », au-dessus de tout soupçon de pêchés mais aussi redoutable défense contre toute pénétration psychique. Une banalisation de l’affect, la fille qui passe inaperçue, un regard qui signe son manque d’attrait, ni beau, ni moche, comme ses enveloppes vestimentaires qui renvoient au manque d’attrait du beau, de l’esthétique féminin ?
Plusieurs réflexions me sont venues par rapport à ces premiers ports d’attaches identificatoires primaires qui sont composés par le regard, le holding et le handling maternel. Les traces de ces premières compositions resurgissent, au point que la patiente craint d’être embarquée par la confusion de ses pensées, le regard maternel qui tue rode. Un sexuel infantile traumatique aux prises d’emblée avec des assemblages qui ne peuvent se lier, se délier, pour une nouvelle liaison. Le « Halo génital »[i] de M Bouvet est endommagé. Vous montrez plusieurs exemples de ce mouvement que la patiente va pouvoir décomposer grâce aux liens fermes et tendres que vous lui proposez, qui vont l’aider à installer une processualité dans la cure.
Vous dites à la fin du récit de cette première période des rencontres exploratoires « Nous nous apprivoisons, je commence à entendre ce qu’elle me raconte, et elle s’installe au fond du fauteuil, nous convenons d’un cadre à une séance par semaine en face à face » Je dirais qu’un fond commun s’installe entre vous deux pour penser les liaisons et les déliaisons, repérer la confusion, écouter les dérives ou les ruptures de l’assemblage du sexuel infantile, apprécier l’installation par petites quantités du rythme et les images et représentations qu’il suscite.
Une géographie identificatoire se dessine, vous lui proposez après ce premier temps de rencontre, d’aller sur le divan, elle vous dit, qu’elle ne sent pas prête, un vent de panique souffle, elle craint de quitter ce port d’attache sensoriel. C’est une question technique et théorico-clinique : quels sont les mouvements contre-transférentiels qui mènent à proposer le divan face à une patiente aux prises avec de multiples clivages ?
Vous lui proposez « de repousser cette décision à plus tard et d’arrêter nos rencontres dans l’attente. Elle réalise alors qu’elle aurait du mal à renoncer au processus engagé ». Un processus peut-être jamais connu ? un contact particulier avec le port d’attache que vous représentez, notamment le contact avec la fermeté dont vous faites preuve à travers les qualités de votre regard, un contact qui la met face à ses responsabilités et aux limites. Si elle veut continuer à se développer, il faut qu’elle puisse quitter les expressions de votre visage qu’elle produit dans un effort constant d’adaptation, et par moment elle se dissous sous mon regard pour le fuir. Dans ce dispositif, elle me semble être empêtrée dans un fonctionnement identificatoire adhésif (Meltzer) qui ne lui permet pas d’associer librement et de déployer les différentes tonalités pulsionnelles du transfert. Vous lui proposez de s’identifier à une double fonction maternelle et paternelle. Un travail d’agrégation et de liaison entre masculin et féminin à venir. Quitter sa carapace de Cendrillon avec ses sabots de bois pour s’identifier à une « mère Bruni » qui porte des talons, qui croit en ses compétences, qui reconnait sa force et va pouvoir l’accompagner pour devenir objet d’identifications multiples.
Les Horizons œdipiens : auto-érotismes et recompositions identificatoires
Pour se rendre dans ce nouveau champ avec vous, le travail de renoncement aux bénéfices sensoriels de votre regard fait peut-être resurgir ses multiples expériences traumatiques dont celle avec le premier analyste qu’elle a finalement quitté tardivement. La panique est celle de retrouver le vide, l’absence de ce regard censé s’être imprimé dans les couches profondes mais dont les traces mnésiques, sensorielles chargées de mouvements traumatiques peuvent faire vaciller d’un moment à l’autre. Quitter le regard de l’analyste pour aller vers le regard interne de l’arrière-plan, induit de renoncer à ce contact par le collage ou par l’identification projective pour aborder autrement le collage associé au cortège de sentiments de honte et de culpabilité qui peuvent l’assaillir. Montrer à l’objet maternel qu’elle peut se développer sans lui, certes avec un cout élevé, avec des enveloppes féminines entachées par une excitation paternelle qui a aidé à combler le vide. Un lien au corps du père qui s’exprime selon différentes voies : Le dégoût du corps du père illustré par des images d’impotence liée à son poids, à sa lourdeur. Il s’agit d’images maternelles nourricière portées par le père qui font l’objet des critiques de la mère, un père nourricier excitant et une mère qui refuse sa féminité et celle de sa fille. Devraient -elles être sœurs jumelles et non mère et fille ? Voilà une des assignations du transfert que l’analyste va devoir vivre contre-transférentiellement dans cette peau peu enviable des enveloppes mélancoliques, un regard meurtrier. Le regard vide des statues de Jean Starobinsky (2012) est convoqué. Cette partie d’elle-même est saturée d’excitations et de séductions maniaques, les aspects traumatiques d’effroi sont combattus par un hyper investissement de la pensée qui prémunit de l’envahissement de la confusion de langues.
Votre proposition a conduit votre patiente à se rendre transférentiellement par d’autres voies de transport internes dans ces zones primitives et œdipiennes sinistrées. Vous l’avez invité à découvrir ses champs secrets de cultures, son propre potager, où elle cultive ses qualités, ses attraits pour les lois organisatrices de la grammaire. Oser montrer cette quête d’assemblages du sexuel infantile, devenir agrégée de son analyse. Et donc, montrer par la même des qualités cachées à ses parents internes pour conserver des liens incestuels qui bloquent les assemblages du sexuel infantile par les masques du corps empêtré. On perçoit des identifications intracorporelles enraidies, surchargées d’excitations avec pour officiers de guerre mélancoliques l’oralité et le sadisme engagés vers l’effacement de sa féminité, pour ne pas souffrir du regard meurtrier, celle de la rivale œdipienne qui découvre les affres de l’envie et de la jalousie envers la mère et le frère geignard. En fait, tout du père serait pour elle, surtout pas pour la mère haineuse, encore moins pour le frère pleurnicheur. Le corps érotique se met en mouvements, surgissent, la danse du ventre, la sexualité pornographique sont des zones de non-droit où le surmoi n’a pas son mot à dire, une sexualité cachée dans les bifurcations. Ces mouvements conservés masochiquement comme des zones sinistrées constituent des points de fixation qui semblent relativement solides chez votre patiente qui n’a pas présenté d’expression somatique malgré les processus de changement à l’œuvre. La potentielle détachabilité de l’objet apporte son lot de culpabilité mélancolique, un surmoi cruel, jamais assez d’excitation, comme le précise Marilia Aisenstein, (2019, p.38) qui nous transmets des mises en perspectives de nouvelles voies de compréhension et de recherches de l’inscription du pare-excitation et de ses destins « chez Benno Rosenberg, la source du masochisme érogène primaire réside dans un reste d’excitation pulsionnelle retenue à l’intérieur et non déchargée.[…] Michel Fain, [pour sa part] introduit la constitution de l’objet sexuel qui inclue une triangulation et le surmoi dès l’objet primaire. »
Pour conclure
Comme le rappelait Freud dans Malaise dans la civilisation (1929/1989, p.29-30), « primitivement la beauté et le charme sont des attributs de l’objet sexuel ». Ils prennent différentes voies économiques esthétiques. Freud précise « le bonheur est un problème d’économie libidinale individuelle ». Il me semble que cette représentation de l’économie qui porte l’assemblage du sexuel infantile ouvre vers plusieurs voies de recherches par rapport au cadre de l’analyse et ses effets sur le destin de l’affect : celui qui se retrouve coincé, carapaçonné dans des sabots de bois pour se protéger de trop de féminin excité qui relancerait des traces de confusions des langues. La navigation sur le divan après avoir installé ce fond commun a permis à votre patiente de traquer le vide et ses hautes luttes, de naviguer vers les horizons œdipiens grâce à la boussole du travail du transfert/contre-transfert. Ces mouvements décomposés et recomposés ont fabriqué chez votre patiente un nouveau regard sur l’environnement œdipien grâce à la construction de ce fond commun pare-excitant : la représentation de la quantité, son contrôle, ses limites. Votre patiente s’est construite une nouvelle jauge de l’articulation entre les pôles actif et passif, une bisexualité psychique réanimée, hors des bifurcations perverses et surtout l’introjection de la représentation du regard esthétique de la mère ainsi que celui du père autrement, de nouveaux tableaux des fantasmes originaires. L’ensemble invite votre patiente à se rassembler pour enfin se regarder avec de nouveaux reflets du sexuel infantile, de nouveaux parfums, de nouveaux attraits du visible (2005) pour rejoindre Françoise Coblence.
Bibliographie
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[1] « Le développement de la relation d(objet génitale, nécessite une évolution libidinale libre de fixations archaïques importantes, une souplesse dans l’utilisation des mécanismes de défense, une adaptation de la réalité, à la réalité des autres, une mobilité des investissements objectaux et narcissiques, une aptitude aux identifications, l’ensemble de ces qualités concourant à créer ce que Maurice Bouvet appelait le « Halo génital » d’une personnalité », C. Parat, 1995, p.61.
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