[restrict]J’ai été intéressée par la remarque de Mr Chervet sur l’absence du pulsionnel lors de la conférence du samedi dernier.
Cela m’a interpellé par rapport à deux adolescentes, de 15 ans chacune, que je suis en psychothérapie une fois par semaine. Dans cette situation de confinement, elles manifestent des mouvements semblables, sûrement en lien avec le processus adolescent. En tous les cas, je repère que cette mise en sourdine de la vie sociale et la suspension de l’extérieur, ont d’abord été très angoissantes pour elles. Puis, petit à petit, dans les séances par téléphone, elles me semblent comme libérées du trop de pulsionnel pour pouvoir approcher davantage leur objet maternel primaire.
Je voudrais confronter mon observation avec celles des autres. Ma question porte aussi comment entendre ces manifestations : sont-elles réellement liées au pulsionnel ? [/restrict]