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Née en 1949, agrégée de philosophie, Françoise Coblence a été professeure émérite d’esthétique à l’université de Picardie Jules Verne, et responsable du Centre de recherches en arts de cette université. Elle a publié notamment Le Dandysme, obligation d’incertitude (Puf, 1988), Les attraits du visible (Puf, 2005), des articles sur Baudelaire et le dandysme, H. Arendt et E. Levinas (notamment dans la Nouvelle Revue de psychanalyse). Elle a dirigé la publication de Les fables du visible et l’esthétique fictionnelle de Gilbert Lascault (Bruxelles, La lettre volée, 2003).
Françoise Coblence est entrée à la Société Psychanalytique de Paris en 1996, est devenue adhérente/titulaire en 2003, puis formatrice en 2011.
Elle a été la directrice de la Revue française de Psychanalyse de 2012 à 2020.
Messages des membres, collègues et amis de Françoise Coblence
Stéphanie Azoulay
Bonjour,
Je souhaitais présenter mes condoléances à la famille de Françoise et à ses amis. Elle a eu la générosité de partager dans le cadre d’une supervision , son sens de l’éthique et son savoir avec gentillesse et douceur.
C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris son départ, je garde le souvenir d’une jolie femme, brillante et juste, et je suis heureuse d’avoir eu la chance de la connaître.
Bien amicalement.
Stéphanie Azoulay
Pascal Corde
Chère Françoise,
Pendant de nombreuses années j’ai pu partager des moments rares dans le cadre d’une supervision de formation. Petit à petit le travail s’est installé, et la patience tranquille pour accompagner cette patiente trouée de toutes parts. L’écoute d’une psychanalyse vivante, d’une psychanalyste vivante et créative qui faisait confiance aux différents mouvements qui se produisaient dans la cure.
J’ai appris beaucoup, je me souviens beaucoup, notamment la nécessité de l’engagement, un engagement pour les patients mais aussi pour une psychanalyse vivante.
Merci infiniment
Pascal Corde
Noëlle Franck
Chère Françoise
Parmi tes qualités si nombreuses, figurait en bonne place la fiabilité. Tu étais fiable, on pouvait compter sur toi. C’était une certitude, la continuité avec toi. On allait te téléphoner, te demander, t’écrire, te proposer, te parler, te voir, et tu répondrais, c’était certain.
Aussi ta disparition soudaine, ça ne te ressemble pas du tout. Nous n’y étions pas prêts, je n’y étais pas prête, pas déjà.
Il y avait encore tant à partager, tu étais si profondément installée dans mon paysage, dans notre paysage.
Sans toi, ce sera plus dur et le paysage moins clair.
Mais comme tu nous as tellement ouvert de routes, avec tes surplombs, tes pas de côté, ton « quant à soi », on devrait, on devra s’en sortir, non sans se demander souvent « qu’est ce que Françoise Coblence aurait fait, ou pensé, ou proposé ou dit ? » et non sans traverser une longue tristesse, profonde, et un désarroi.
Noëlle Franck
Catherine Ducarre
Chère Françoise,
Tu écrivais en 2019 : « La survie renvoie à la tentative d’autoconservation de celui qui n’est pas mort mais qui n’appartient plus tout à fait au monde des vivants…une vie restreinte, amoindrie, limitée à la satisfaction minimale des besoins… » et tu ajoutais : « La question est : comment passer (ou repasser) de la survie à la vie ? ». Tu n’as pas survécu Françoise mais tu nous as donné une belle leçon de vie. Je t’en remercie, comme je te remercie pour cette intelligence rigoureuse et lumineuse que tu faisais rayonner autour de toi, modestement, sans affèterie. Méfiante à l’égard des bons sentiments et pourtant si attentive aux autres, si sérieuse dans le travail et pourtant si malicieuse dans la vie. Ton regard, ton humanité et ta pensée vont tant nous manquer à la SPP et tout particulièrement au Fil Rouge. Nous allons tâcher de te survivre et bien sûr de vivre, de faire vivre ce que tu nous as légué.
Catherine Ducarre
Pascal-Henri Keller
Bonjour Clarisse,
Je suis rentré d’Italie hier soir et je découvre le décès de Françoise Coblence avec stupeur et tristesse… Les obsèques se déroulent en ce moment, mais pourrais-tu joindre à tous les autres, mon message de condoléances et ma sympathie à sa famille en fin de cérémonie?
Bien tristement aussi
Pascal
Marianne Persine
Nous avons appris la nouvelle de la mort de Françoise Coblence incrédules, comment est-ce possible ? Comment accepter que Françoise Coblence ne soit plus !…
Je n’étais pas une amie proche de Françoise Coblence, mais d’avoir eu l’occasion de parler plusieurs fois avec elle, de l’avoir écoutée, j’ai gardé le souvenir de sa présence bienveillante, à l’écoute.
Françoise Coblence, j’ai une profonde admiration pour elle, pour sa simplicité, sa rectitude, ses compétences littéraires inaccoutumées, ses activités multiples qu’elle accomplissait sans bruit. C’était réconfortant de la savoir là, si importante et si modeste, si exemplaire sans le savoir.
C’était une référence et un modèle.
Pour le moment reste la tristesse, le chagrin partagé.
Marianne Persine
Kati Varga
Chère Clarisse Baruch,
Un très grand merci de nous avoir informé du décès de Françoise Coblence et de son enterrement.
Ce fut une grande dame de la psychanalyse et bien plus une personne dans son humanité pour nous tous.
Nous avons une pensée pour ses proches et pour notre société dans ce qu’elle a pu représenter pour nous.
Je m’associe à à tous ceux autour de nous qui souhaitent exprimer notre chagrin.
Avec toute mon amitié
Kati Varga
Stéphanie Azoulay
Bonjour,
Je souhaitais présenter mes condoléances à la famille de Françoise et à ses amis. Elle a eu la générosité de partager dans le cadre d’une supervision , son sens de l’éthique et son savoir avec gentillesse et douceur.
C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris son départ, je garde le souvenir d’une jolie femme brillante et juste, et je suis heureuse d’avoir eu la chance de la connaître.
Bien amicalement.
Stéphanie Azoulay
Leticia Solis
Notre société et la psychanalyse perd un grand membre. Ses contributions resteront dans notre mémoire comme une collègue exceptionnelle
Mes sincères condoléances à sa famille,
Leticia Solis
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