Sigourney Award Truste Le Sigourney Award Truste est l’un des prix les plus prestigieux du monde anglophone. Il a été créé par une dotation de Mary S. Sigourney, pour honorer des contributions individuelles ou institutionnelles à l’avancement de la psychanalyse dans les trois domaines de la clinique psychanalytique, de la recherche en psychanalyse, et de la psychanalyse appliquée. |
Le prix Mary S. Sigourney 2013 a été attribué à Haydée Faimberg, en reconnaissance de ses contributions remarquables dans le domaine de la psychanalyse.
Le prix Mary S. Sigourney 2016 a été attribué à René Roussillon, membre titulaire formateur de la Société Psychanalytique de Paris, professeur émérite de psychologie à l’Université Lumière Lyon 2. Les autres analystes honorés sont Illany Kogan, Marianne Leuzinger-Bohleber, et John Steiner. Ils ont reçu leur prix au Congrès Annuel de la Fédération Européenne de Psychanalyse, du 7 au 9 avril 2017, à la Haye.
Prix de l’Évolution psychiatrique
Le prix spécial 2016 de l’Évolution psychiatrique a été décerné à l’ouvrage de R. Brun, R. Roussillon, P. Attigui, Évaluation clinique des psychothérapies psychanalytiques. Dispositifs institutionnels et groupaux de médiations thérapeutiques. Paris, Dunod (Collection Psychothérapies), 2016.
Prix de l’IJP (International Journal of Pychoanalysis) impact du Covid-19 sur la pratique analytique 2021
Julia-Flore Alibert, Johanna Velt et Monica Bomba co-remportent le prix de l’IJP impact du Covid-19 sur la pratique analytique
L’article « Playing and virtual reality » (jeu et réalité virtuelle) co-écrit par Julia-Flore Alibert (SPP Paris) , Johanna Velt ( SPP Nice) et Monica Bomba ( Société psychanalytique Italienne) a co-remporté le prix de l’IJP pour le meilleur article en relation avec la crise du coronavirus. L’article en anglais sera publié début 2021 dans l’IJP . Ce travail est le fruit de la collaboration internationale de trois analystes et psychiatres d’enfants durant la crise Covid-19.
Voici le résumé en français transmis par les auteurs :
Jeu et réalité virtuelle : télé-analyse avec les enfants et les adolescents pendant la pandémie de la Covid-19
Qu'avons-nous remis en question dans notre pratique analytique avec les enfants et les adolescents pendant la pandémie de la Covid-19 ? Les nouvelles pratiques liées au virtuel permettent-elles la création d'une aire de jeu thérapeutique et la continuité d'un processus analytique ? Contrairement aux données de la littérature sur la téléanalyse avec les adultes, très peu de recherches sur l'utilisation du virtuel sont disponibles chez l’enfant. Les trois auteurs, pédopsychiatres et psychanalystes, présentent leur expérience clinique et leurs réflexions théoriques et techniques sur l'utilisation de la téléanalyse avec les enfants et les adolescents. Un accent particulier est mis sur les changements techniques et sur la signification profonde que ces changements ont eu sur la relation analytique. Nous appuyant sur le vertex théorique winnicottien, nous discuterons à travers des exemples cliniques, de l'utilisation fétichiste opposée à l’utilisation transitionnelle de l’objet, du déni de séparation et de la reconnaissance de l'altérité dans l'espace analytique virtuel .
L'outil vidéo peut générer chez les enfants une grande excitation et laisser libre cours aux perversions sexuelles infantiles. La co-création d'une aire de jeu virtuelle intermédiaire a permis d’instaurer une continuité psychique suffisante pour travailler sur le matériel inconscient, et même faire émerger des traumatismes antérieurs qui ont pu se réactualiser dans le transfert.
L'article " COVID 19 en V actes " écrit par Piotr Krzakowski, a co-remporté le prix de l'International Journal of Pychoanalysis sur le thème de l'impact du COVID sur la pratique analytique.
Il suit presque chronologiquement la crise pandémique de mars à mai 2020. Chaque « acte » de notre théâtre interne et externe parait donc comme un moment daté, avec les questions qui étaient alors pertinentes, telles que la mise en place de la téléconsultation sous la pression sanitaire et les recommandations de nos institutions psychanalytiques. Cette modification du cadre de travail et ses conséquences, sont présentées sous divers aspects techniques lesquels ont soulevé semble-t-il des hypothèses métapsychologiques originales. Du point de vue de notre profession, le statut de métier essentiel ou inessentiel s’est vu discuté par les pouvoirs publics et forcément par nos patients qui auront après-coup à mettre en sens nos réactions durant cette crise. Sont ainsi passés en revue les effets de la téléconsultation, particulièrement sous leur angle économique qui renvoie d'abord à une sorte de crédit de présence rendu possible par une sauvegarde - mise en latence de la coexcitation libidinale. Cette charge a pu s'avérer opérante dans les premiers temps du confinement, et à mesure de sa durée, sa décrue, a permis de penser l’hypothèse d’un facteur maternel de séance. Cet élément attaché typiquement au processus de séance, est discret par temps normal, mais devient tout à coup bruyant dans le contexte de l’absence des corps. La dernière partie donne l'exemple d'une élaboration en groupe de travail comme option de réponse à cet inattendu d’échelle planétaire.
Cet article de 42 pages, sera publié en anglais en début d'année 2021 dans l'IJP, mais l'ensemble des chapitres qui le composent peuvent déjà être consultés en français sur le site Les Enfants de la Psychanalyse (http://lesenfantsdelapsychanalyse.com ),dans une version plus développée.