Raymond Cahn
Nouveaux regards sur la pratique psychanalytique[1]
L’extension progressive du champ de la pratique – des psychosomatoses à toutes les pathologies du narcissisme telles que le mal être, la dépressivité, etc. -, les difficultés croissantes – matérielles et culturelles – à faire accepter les exigences du cadre réinterrogent plus ou moins radicalement la pratique psychanalytique actuelle. Le face à face, le psychodrame semblent offrir à certains types de troubles un cadre plus adéquat que celui du divan, comme il en avait été pour les psychoses ou certaines psychopathologies particulièrement sévères, ouvrant ainsi à la psychanalyse de nouveaux espaces. Ce qui n’est pas allé sans faire surgir de nouveaux concepts, de nouvelles théories, plus ou moins compatibles avec la méthode quand elles ne se sont pas trouvées peu ou prou en contradiction les unes avec les autres. La cure de divan, dans les cas correspondant à ses indications habituelles, s’avère elle-même parfois particulièrement décevante, sans effet positif en dépit d’un déroulement apparemment satisfaisant ou s’aggravant même après des progrès sensibles jusqu’à déboucher sur un processus sans fin. Ailleurs s’observe un véritable escamotage du processus en ses diverses figures, telles ces cures «pseudo» sans prise effective en dépit de la conformité du cadre et des interprétations, et dont rien, dans une première approche, ne permettait de mesurer la vanité. Ou ces patients qui prennent les modalités de l’analyse au pied de la lettre, devenues ainsi l’objet d’une représentation rationnelle et banalisée, où la situation ne revêt plus alors d’autre signification que d’être un espace dont la neutralité assure l’efficacité et sert uniquement à pouvoir dire – et éventuellement se remémorer- devant un analyste silencieux. Ou ces sujets chez lesquels le préconscient apparaît insuffisamment fonctionnel, sans que rien d’autre n’advienne que le récit fastidieux de la quotidienneté, des développements rationalisants, un clivage évident entre le compris et l’éprouvé, des dérives associatives apparemment prometteuses qui, sans qu’on comprenne pourquoi, s’interrompent brusquement ou débouchent sur des culs-de-sac. Chez certains d’entre eux pourtant, quelque chose d’un processus psychanalytique va s’opérer en certains registres ou à certains moments privilégiés, sans qu’on puisse réellement savoir dans quelle mesure ils auront réellement bénéficié de l’analyse, si le jeu en valait vraiment la chandelle. Combien cependant demeurent dans le faux semblant, le masochisme, l’idéalisation grandiose ou la plus totale impasse ? Combien parviennent à en sortir jusqu’à permettre le déploiement d’un véritable processus analytique, et ceci souvent grâce à des circonstances insolites, issues du cadre ou du contre-transfert et permettant le déblocage d’une situation jusqu’alors apparemment figée ? Sans compter les états, de plus en plus nombreux, à qui une cure est proposée alors qu’on les sait au départ à la limite de l’analysabilité, et dont les capacités à la symbolisation, à l’auto-élaboration des conflits se voient plus ou moins gravement obérées, du fait d’une fragilité narcissique extrême, par un dispositif défensif établi contre l’affrontement du conflit, la seule issue étant l’éjection dans le corps, les conduites, les projections ou le recours au clivage ou au déni et le risque permanent de la dépression. Tous éléments rendant vaines ou particulièrement malaisées à utiliser les ressources habituelles de la cure. Enfin, last but not least, si le mal être apparaît effectivement de plus en plus fréquent, l’orientation générale de la société encourage dans le public toutes les solutions lui offrant au moindre coût l’efficacité immédiate, où toutes les formes de psychothérapies ou de soins psychiques, notamment par les psychotropes, se voient mises sur le même plan. Aux difficultés inhérentes à la cure analytique vient donc s’ajouter un contexte socio-culturel où toutes les valeurs se voient requestionnées et les offres de soins rendues plus simples et plus alléchantes. Comment faire comprendre que leurs résultats en sont trop souvent superficiels ou fragiles alors que la psychanalyse s’avère seule à offrir une authentique capacité d’auto-observation et de désaliénation et à trouver le chemin d’une réconciliation avec soi-même, d’une prise en compte de l’autre et d’une relation avec lui sans en encourir des périls terrifiants ? Certes, en dehors des innombrables méthodes et écoles présentées sur le marché des psychothérapies, nombre de thérapeutes non analystes, psychiatres ou non, proposent aujourd’hui au public des psychothérapies aux cadres les plus divers, où se voient utilisés sur un mode en fait totalement empirique, au coup par coup, les procédés habituels en la matière, soit la suggestion, la réassurance, la manipulation, le soutien, l’utilisation du transfert, etc., où les concepts et les procédés de l’analyse freudienne se voient plus ou moins englobés dans cet inextricable mélange, dont la psychanalyse en fait s’avère le seul outil conceptuel susceptible d’offrir une lecture cohérente et rationnelle.
C’est dans ce contexte que, dans le cadre même des psychothérapies face à face, leur utilisation par des psychanalystes a permis peu à peu le dégagement et l’approfondissement d’un mode d’écoute et d’action spécifiquement psychanalytique, tantôt plus ou moins circonscrit à une partie du matériel, tantôt au contraire, et désormais de façon de plus en plus fréquente, englobant l’ensemble des séances. Et ce au point qu’à l’heure actuelle, le face à face psychanalytique est devenu une autre façon, à part entière, de faire de la psychanalyse avec ses techniques et ses modes d’intervention propres, dès lors que se voit sauvegardée l’asymétrie inhérente à la relation analytique – soit la non implication personnelle, le recours à une dimension tierce à découvrir ensemble au-delà de la relation intersubjective, centrée sur la seule réalité psychique du sujet -, et donnant par là même une place encore accrue au contre-transfert, permettant ainsi, à travers la métaphorisation du processus, l’ouverture à un sens nouveau ou à des liens jusqu’alors refusés ou réprimés.
L’intérêt du face à face psychanalytique – pour autant bien entendu qu’il se voit pratiqué par un psychanalyste – est donc multiple.
- Il peut permettre le déroulement jusqu’à son terme d’une authentique psychanalyse chaque fois que les circonstances matérielles ou le simple voeu du patient les lui font préférer à la cure de divan classique.
- Il peut avoir son indication spécifique dès lors que le sujet, par exemple, ne peut utiliser ses capacités élaboratives sans le recours à la présence concrète de l’autre.
- Il propose, parfois bien mieux que dans une cure de divan, un environnement facilitant, indispensable, chez les patients à la limite de l’analysabilité, à l’établissement progressif d’un véritable processus analytique.
- Il élargit considérablement l’éventail des indications à un véritable travail psychanalytique pour tous les sujets dont les préventions ou les angoisses à l’égard du divan, les limites de leurs possibilités matérielles ou concrètes ou de leur engagement personnel dans la cure leur font choisir un tel cadre, au départ indéfiniment moins exigeant dans sa fréquence, sa durée ou sa visée.
Ainsi, l’élargissement des indications du travail psychanalytique à travers l’assouplissement considérable des exigences du cadre oblige à un nouveau regard sur la théorisation de la pratique psychanalytique, a fortiori si celle-ci vise à transcender la multiplicité et les contradictions, apparentes ou réelles, des théories sous-tendant cette pratique. Mais à la condition pourtant qu’un minimum de caractéristiques communes continuent à spécifier l’identité et la fonction de tout psychanalyste, soit schématiquement : d’une part, la reconnaissance et l’expérience personnelles de l’inconscient et, d’autre part, le soupçon systématique porté à toute expression, tout acte issus de soi-même ou de l’autre et la nécessité constante de les confirmer, récuser ou réinterroger à la lumière de cette double exigence. Double exigence qui fait sa spécificité, le distinguant absolument de tous les autres praticiens de la psychothérapie. Mais c’est peut-être l’«équation personnelle» de l’analyste, le style qui le caractérise, qui joue un rôle déterminant dans «l’opportunité de la communication à faire au patient et la forme sous laquelle elle doit être faite» (Freud). Le style, c’est en fait ce qui situe la technique de l’analyste comme support nécessaire à son rapport à l’inconscient. Un style à nul autre pareil, nourri certes de tous les apports issus de l’extérieur, mais surtout de ce qu’il a découvert et pris en compte issu de son cheminement et de son être propres.
Tout analyste, quel qu’il soit, se doit de trouver son style, d’inventer une manière d’être à l’écoute et de mettre en forme à sa façon son rapport à l’inconscient, au transfert, à la parole, au mouvement qui le porte, à offrir à son interlocuteur la possibilité d’être sujet.
C’est une investigation menée par les deux protagonistes «qui transforme ce qu’elle rencontre et se transforme par cette rencontre»[2], dans l’expérience indéfinie d’une décentration du sujet, de son éveil à lui-même. Analyste et analysant sont ainsi l’un et l’autre partie prenante dans la structuration du processus transférentiel comme dans le travail de découverte ou de création du sens s’imposant comme la finalité même de ce qui se joue là. L’analyste n’est donc pas seulement le réceptacle ou l’objet des fantasmes de l’analysant. Ceux-ci émergent tout autant de l’interaction entre les deux inconscients. Chacun se saisit des représentations et des sentiments fournis par l’autre pour les mêler aux siens propres et pour en élaborer un fantasme dont pourra être déduit le fantasme inconscient de l’analysant.
Si ce processus d’invention et d’auto-production du sens s’effectue, dans la mesure où la rencontre du patient et du site a été suffisamment adéquate, alors peu importe que l’analyste privilégie la situation de divan ou le face-à-face et ses multiples modalités ou, dans sa manière de procéder, la relation d’objet, l’écoute bionienne, le modèle de ses superviseurs, l’interprétation circonstanciée, l’intervention surprise, le transfert paternel, le transfert maternel, etc. Un ajustement réciproque s’opère au sein même des contraintes du cadre où c’est à travers le trouvé-créé commun, émanant tantôt de l’un, tantôt de l’autre, que s’établit une aire de jeu partagée, une activité de copensée dont les caractéristiques, spécifiques à cette rencontre, constituent l’effet à nul autre pareil, puisque issu simultanément de la problématique de l’un et du choix technique et du style de l’autre. Alors répétition certes, mais répétition nécessaire, pour autant qu’elle permet la reconnaissance de l’inconscient à travers l’imagination créatrice, le travail de métaphorisation auquel tour à tour ou simultanément se livrent analyste et analysant.
Tels nous semblent aujourd’hui les critères essentiels, traçant une véritable ligne de partage au sein de l’ensemble des entreprises psychanalytiques – protocole classique, face-à-face, style et présupposés propres à chaque analyste. D’un côté, celles où un travail analytique authentique a pu s’accomplir pour autant que l’analysant réalise, c’est-à-dire saisit, s’approprie en même temps qu’il fait exister ce qu’il a découvert, (re)-trouvé de lui et de sa relation avec l’autre à travers le pouvoir métaphorique du langage s’efforçant sans cesse à ouvrir des brèches dans la clôture où la pensée n’en finit pas de tendre toujours à s’enfermer de nouveau. De l’autre, tout le reste, soit notamment ces pseudo-analyses dont l’inauthenticité, de surcroît, échappe totalement à chacun des protagonistes.
Soit donc le processus de subjectivation, à considérer, dans son mouvement comme dans son aboutissement, au moins autant comme une création que comme une reconnaissance, même si la dimension de la répétition demeure le lest indispensable. Il s’inscrit, dans le processus de la cure, comme un sens à trouver-créer à partir d’un travail identificatoire simultanément commun et respectif entre les deux partenaires.
La capacité à la subjectivation, chez tout analysant, n’est jamais spontanée. Elle est toujours le résultat aléatoire, inconstant, d’un long processus courant depuis la naissance. Elle implique des conditions qui, si elles ne sont pas remplies de façon suffisante, pèseront plus ou moins lourdement sur les modalités du fonctionnement mental et ce d’autant plus lorsque leurs effets auront été massifs et précoces. Le dispositif de la cure s’y voit plus ou moins sérieusement remis en question. L’analyste n’est plus – pas encore – l’objet projeté de la pulsion. Il apparaît plutôt comme l’objet pris dans la défaillance de l’environnement et contraint désormais à un tout autre rôle que celui auquel il était destiné. Il lui faut donc permettre que se répètent, afin à la fois de les identifier et de les modifier, les situations à l’origine de la perturbation, chez l’analysant, de la fonction sujet. Ce qui le place nécessairement dans la position où l’objet avait manqué à ce que j’appellerai la fonction subjectalisante. Rappelons à ce propos que Freud, dans Psychologie des masses, oppose le «Subjekt des Ichs» (soit l’identité subjective ou plutôt le moi dans son pôle subjectal) à l’«Objekt des Ichs» (le moi dans son pôle objectal)[3], la dimension subjectale relevant de ce qui a trait au soi, dans son vécu de continuité, de permanence interne, d’abord indistinct de la dyade (du Deux en Un), fondement et support de l’organisation ultérieure du moi et impliquant les prémisses d’une différenciation porteuse d’autonomie et comportant l’introjection.
La subjectalisation apparaît ainsi comme le processus commandant l’instauration d’un soi suffisamment autonome, suffisamment différencié pour permettre la subjectivation et dont – inversement – les empêchements à ce développement compromettront plus ou moins sérieusement la capacité à subjectiver. Les enjeux désormais sont d’un tout autre ordre, et fondamentalement liés aux premières interrelations, entre «l’être vrai» et le semblant, entre la continuité et la hantise de l’effondrement, entre la prévalence d’Eros et celle de la destructivité, entre la contrainte des pulsions et l’aliénation à l’objet, sans qu’au sein de cet univers dyadique, omnipotent et indifférencié, l’issue soit jamais assurée, dans un sens ou dans l’autre, fonction autant du mode d’être de l’objet environnement que des manières du sujet à y répondre.
Doit donc être considéré comme échec de la subjectalisation ce qui, du monde dans lequel s’insère et vit le sujet, ne lui a pas été signifié, autorisé ou rendu déchiffrable de son être, de ses pulsions propres, de son identité, de sa place dans la succession des générations ou ce qui, des objets qui l’environnent, lui est intolérable, sur le mode de l’intrusion, de la séduction, du manque ou de l’incohérence et donc non métabolisable, non transformable, non appropriable, le laissant pris dans un rapport aliéné à l’objet par l’excès de l’excitation et/ou la perte du sens. Les conséquences en sont l’omnipotence symbiotique, la confusion ou l’indistinction des limites, l’idéalisation démesurée de l’objet, l’anéantissement du désir du sujet ou de l’autre, le désespoir qui fait dire non à tout, y compris à soi-même, ou la hantise des vécus premiers d’agonie tapis au fond de l’être, tous facteurs à l’origine de l’ensemble des défenses signant le raté du refoulement et des capacités de liaison. Ainsi, du désaveu à la forclusion en passant par le clivage entre représentation et affect, entre conduites et intériorité, se déploieront toutes les figures de la pathologie de la subjectivation, de la psychose à la psychosomatose en passant par les états limites. La dimension économique s’y avère particulièrement importante, éclairant les possibilités plus ou moins réduites ou encore opérantes d’un remaniement de telles organisations et le passage de tel type d’organisation à tel autre. La clinique le confirme quotidiennement, relativisant ainsi la notion même de structure pour ne plus permettre de penser qu’en terme de modalités organisationnelles plus ou moins stables ou modifiables, susceptibles aussi bien, selon les circonstances, de s’aggraver que de se révéler réversibles. Freud déjà, dans ses dernières années, avait souligné que tout sujet, quel qu’il soit, fonctionne dans le clivage et qu’à l’inverse, chez tout psychotique, subsiste «dans le recoin de son esprit… une personnalité normale». La clinique de la cure révélant que tous les intermédiaires existent entre les deux pôles, on conviendra alors que le repérage des particularités des insuffisances de la subjectalité soit une tâche fondamentale pour l’analyste.
C’est à l’analyste qu’incombe d’assumer le rôle facilitateur que l’environnement n’a pas joué, par insuffisance ou par excès, ou de retrouver les aspects hypertraumatiques de la réalité psychique de l’interrelation sujet-objet déniée ou exclue, à travers les réponses qu’il offre au patient, face aux surcharges, aux pressions contre-transférentielles dont il sera inévitablement l’objet. Les modalités du holding, tout comme la tolérance au contre-transfert et/ou son interprétation, deviennent en ces occurrences un enjeu majeur du travail analytique, avec sa dimension subjectalisante, condition de l’utilisation de l’analyste pour sa tâche de subjectivation.
Notre perspective théorique fait ainsi du temps de la subjectalisation la condition d’opérativité du processus analytique et de l’interprétation.
La tolérance au contre-transfert et son utilisation deviennent un enjeu majeur où, quelle que soit la problématique, et notamment lorsque l’analyste se voit amené à choisir entre sa fonction subjectalisante et celle subjectivante, il importe qu’il demeure toujours en mesure, comme l’avait formulé Ferenczi, d’opérer cette «oscillation perpétuelle entre empathie, auto-observation et activité de jugement». Simultanées ou successives, les deux fonctions nécessitent d’être prises en compte, telle que l’exige l’égalisation méthodologique de l’écoute qui vient là légitimement s’inscrire en faux contre la privilégisation – idéologique ? – de l’une par rapport à l’autre.
C’est ainsi que, dans les pathologies de la subjectalisation, le cadre est devenu l’un des lieux essentiels du processus. C’est lui qui simultanément actualise la problématique du patient et lui donne son sens. Le mode d’être de l’analyste, sa réponse y devient par là même interprétation. Il implique à la fois la reconnaissance de la compulsion de répétition et son dépassement, et la potentialité créative qui l’accompagne. On est donc ici dans un tout autre registre qu’une simple expérience émotionnelle corrective, a fortiori qu’une pure gratification psychothérapique, et néanmoins sans se retrouver enfermé dans le piège spéculaire de l’intersubjectivité pure. Modèle donc d’une réponse authentiquement psychanalytique à une problématique pourtant fondée sur la défaillance de l’environnement, et non sur les conflits, permettant une plus large utilisation du site dans la rencontre. Un site qui apparaît ainsi comme consubstantiel à la fois à l’établissement de la subjectalité et à la capacité à l’auto-transformation à travers le travail de subjectivation même, coeur du processus psychanalytique.
Le paradoxe est souvent souligné qui fait aujourd’hui de la psychanalyse, si longtemps perçue comme diabolique et subversive, l’un des derniers remparts du sujet. Les aménagements du cadre auxquels elle se voit amenée élargiraient et renforceraient ainsi la capacité de chaque analyste à permettre à l’autre d’utiliser au mieux et à sa manière propre ses ressources cachées, sous la multiplicité infinie des obstacles qui s’y opposent. Soit «L’art du possible»[4], en sa quintessence même.
[1] Cf. R. Cahn (2002), La fin du divan ?, Ed. Odile Jacob, 258 p.
[2] J.L. Donnet (2001), De la règle fondamentale à la situation analysante, Rev. Fr. Psychanal., 65, 1, 243-258.
[3] S. Freud (1924), Essais de psychanalyse, Payot, 1981, p. 62.