Les règles déontologiques qui s’imposent à toute personne dépositaire du secret professionnel et, de plus, susceptible d’avoir une influence sur une autre personne s’appliquent en psychanalyse avec une rigueur absolue. Elles relèvent des lois communautaires et françaises. De plus, les principes des codes d’éthique de L’Association psychanalytique internationale et de la Société psychanalytique de Paris couvrent les champs spécifiques des modalités d’application de la psychanalyse.
Cet ensemble déontologique et éthique est ici particulièrement important dans la mesure où la relation transférentielle fait émerger des désirs refoulés dont la satisfaction par l’analyste constituerait une faute professionnelle ou un manquement à l’éthique. Il se garde donc de tous écarts de comportement, et veille à faire le meilleur usage possible de la situation transférentielle par l’interprétation qu’il en donne au patient. Initialement, il aura évalué les bénéfices que celui-ci peut tirer de l’une des modalités d’application de la psychanalyse, il l’aura informé de la fréquence, de la durée des séances et du montant et des modalités de leur règlement.
Grace à cette position de neutralité bienveillante discrète, informé et protégé des risques d’exploitation, sexuelle ou financière, le patient bénéficiera d’une plus grande liberté d’expression de ce qui l’animait à son insu, ou de ce qui manque à l’animer.
L’analyste veille à entretenir et à perfectionner ses connaissances, tout en appréciant si son âge et son état de santé lui permettent de conduire raisonnablement un travail psychanalytique.
Les fautes déontologiques et les manquements à l’éthique font l’objet de procédures spécifiques à partir de la réception d’une information ou d’une plainte reçue par le président de la SPP ou celui du Comité d’éthique.
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