DATE
LIEU
63bis, avenue Saint-Exupéry, TOULOUSE, 31400
Tarifs
Tarif normal : 60 € (inscription a la journée)
Tarif réduit : étudiants, demandeurs d’emploi : 30 € (avec justificatif)
Inscription + actes de la Journée + frais de port : 75 € ou 45 €
Lien vers la billetterie
Programme
Matinée
Présidente de séance : Geneviève Record
8h30 — Accueil
9h00 — Ouverture de la journée, Geneviève Record
9h10 — Introduction : « Une quantité… en mal de qualité », Dif Messahli
9 h30 — « Il ne tient pas en place », Noreddine Hamadi
10h00 — Discussion, Catherine Bruni
10h20 — Echange avec la salle
10h45 — Pause
11h15 —« Les chutes de Laure », Vésiane de Truchis Ramière
11h45 —Discussion, Daniel Metge
12h05 —Echanges avec la salle
12h30 — Fin de la matinée
Après-midi
Président de séance : Jean-Baptiste Dethieux
14h30 — « De l’excitation à la prise en charge de la pulsionnalité », Aline Cohen de Lara
15h15 — Discussion,Bernard Bensidoun
15h45 — Table ronde avec A. Cohen de Lara, B. Bensidoun, JB Dethieux, N. Hamadi, V. de Truchis Ramière
16h15 — Echanges avec la salle
16h45 — Fin de l’après-midi
Intervenants :
Bernard Bensidoun, psychanalyste, membre titulaire formateur, SPP Toulouse
Catherine Bruni, psychanalyste, SPP Toulouse
Aline Cohen de Lara, psychanalyste, SPP Paris
Norredine Hamadi, psychanalyste, SPP Toulouse
Dif Messahli, psychanalyste, SPP Toulouse
Daniel Metge, psychanalyste, membre titulaire, SPP Toulouse
Vésiane de Truchis Ramière, psychanalyste, SPP Toulouse
Avec Jean-Baptiste Dethieux, membre titulaire formateur SPP Toulouse
et Geneviève Record, Présidente du Groupe Toulousain de la SPP.
Argument
Les enfants contemporains s’impatientent, refusent, bougent, n’écoutent pas… Dans la clinique actuelle nous constatons une forte augmentation des demandes d’aide pour des comportements de type impulsif ou hyperactif, des problèmes d’attention et de concentration, une forte tendance à l’opposition, à la polémique, à l’insolence, à la provocation ainsi qu’à différentes formes de violence tournée vers soi ou vers les autres…
Si la réalité clinique est complexe et suggère une approche multimodale susceptible de prendre en compte les niveaux neuro-cognitifs et l’environnement la dimension intra-psychique aurait tendance à être oubliée. Dans cette perspective la psychanalyse accueille l’enfant dans sa singularité, les symptômes prenant sens dans leur rapport à son économie psychoaffective.
Chez ces petits patients la voie de décharge des tensions dans le comportement est souvent privilégiée. L’ajournement de l’action par l’intermédiaire de la pensée semble faire défaut. Cet ajournement, nous dit Freud, « est à considérer comme une action d’essai, un tâtonnement moteur avec des dépenses de décharges réduites. » (Freud, La négation). Ici l’inhibition de l’action, l’accès à la passivité sont entravés, soulignant une insuffisance du « masochisme érogène primaire » (Beno Rosenberg) et limitant l’accès à la pensée et à la réflexivité.
Ainsi, l’enfant a tendance à éviter la pensée et la parole. L’excitation menace la qualité de l’attention. Serait-ce l’expression d’une défense maniaque ? D’une phobie de la pensée ? D’un défaut de pare-excitation ? Ou s’agit-il de répression des affects ? Ces enfants instables, voire violents ou perdus dans un imaginaire envahissant n’apprennent plus, ils se déprécient et se dépriment.
Le fonctionnement psychique est ici marqué par le débordement, l’effraction semblant venir à la fois de l’extérieur et de l’intérieur et susceptible de faire vaciller les assises identitaires.
Ainsi dans cette clinique actuelle de l’enfant l’apport thérapeutique de la psychanalyse a tout son intérêt. Nous l’illustrerons durant cette journée au travers d’exemples cliniques et d’exposés théoriques.