C’est avec tristesse que nous apprenons le décès d’Hélène Mangriotis Caracosta.
Devenue Membre de la SPP en 1983, Hélène Mangriotis Caracosta laisse un vif souvenir à tous ses collègues du Centre Alfred Binet : orthophoniste de formation, elle était ensuite devenue psychanalyste et avait rejoint dans les années 1970 le Centre Alfred Binet, où, formée auprès de René Diatkine à la psychanalyse d’enfant, elle avait fait partie de l’équipe de Francine Klein, avant de travailler avec Michel Ody.
Hélène Mangriotis Caracosta était une femme de grande culture : sa formation première d’orthophoniste se soutenait de son intérêt pour le langage et la linguistique. Elle avait également une solide culture philosophique, s’intéressait de près à diverses expressions artistiques.
D’un abord direct et ayant marqué ses collègues par son humour et sa vitalité, Hélène Mangriotis Caracosta avait aussi très régulièrement écrit dans les Textes du Centre Alfred Binet. Nous retiendrons spécifiquement : « Le contre-transfert dans la cure d’enfant » (N°7 des Textes du Centre Alfred Binet), « Laisse entrer les petits enfants en latence » (N°10 des Textes du Centre Alfred Binet), « À chacun sa métaphore » (N°20 des Textes du Centre Alfred Binet) ; on lui doit aussi à la Revue Française de Psychanalyse : « Les paradoxes de la compulsion à l’état pur » ( RFP 1994/2).