C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de Francès Dropkin.
Née à New-York en décembre 1939 elle était arrivée à Paris à l’automne 1961 et avait fait une première analyse avec Bela Grunberger.
Admise au Cursus de l’Institut de Psychanalyse au début des années 70, elle était devenue en 1979 membre affiliée (actuellement adhérent) de la Société Psychanalytique de Paris. Un mémoire clinique centré sur le bilinguisme lui avait permis de devenir membre adhérent(e), (actuellement titulaire) en septembre 1988.
Psychologue de formation, c’était aussi une artiste, passionnée de musique et de danse. Elle s’exerçait quotidiennement au piano avec une persévérance qui ne l’a jamais quittée.
Mais la psychanalyse, exercée jusqu’à la fin, était sa passion fondamentale. Jusqu’au bout, elle a suivi régulièrement un séminaire qui lui apportait une stimulation intellectuelle indispensable.
C’était une collègue estimée, une amie que nous regrettons.