Année : 2003
L’efficacité symbolique de la psychanalyse. L’apport de la psychanalyse et du psychodrame d’enfants et d’adolescents
La symbolisation constitue un fil rouge traversant la diversité des pratiques actuelles de la psychanalyse. Parmi celles-ci, la psychanalyse d’enfants et le psychodrame diffèrent très sensiblement de l’analyse d’adultes, tout en permettant un authentique travail psychanalytique. Ces pratiques de l’analyse, sans divan, ne sont-elles pas susceptibles d’enrichir notre compréhension de l’efficacité symbolique de la psychanalyse
Masculin et féminin entre activité et passivité
Je voudrais commencer cette conférence en partant de la patience du féminin active dans la passivité et permettant pour les deux sexes l’élaboration de la pensée symbolique à la place de l’agi pulsionnel immédiat. Je vais vous raconter un conte du bassin méditerranéen concernant une femme emmurée…
Les altérations représentatives dans les états-limite
L’objet de cette présentation est de mettre en lumière quelques aspects saillants des altérations des processus représentatifs dans les états dits limites. La question de la représentation est ici entendue essentiellement sous l’angle des processus de représentation dont les altérations renvoient aux obstacles dans les phénomènes de liaison – déliaison – reliaison observés au cours du traitement.
Psychanalyse et anthropologie aujourd’hui : mythe, complexe d’Œdipe et processus de subjectivation
Article paru dans la revue Topique 84 : 89-102, 2003. Nous remercions Madame Sophie de Mijolla, directrice de la revue Topique, de nous avoir autorisé la reproduction de l’article. Dans cet article, François Richard propose de partir de la notion de la subjectivation pour relancer la question des relations entre psychanalyse et anthropologie. « Celle-ci en … Lire la suite
Discussion avec Danielle Kaswin-Bonnefond et Jean Bergeret
J’apprécie la réponse de Jean Bergeret, et je lui proposerai une nuance : « une réaction thérapeutique négative positive » et, en effet, comme il le remarque, la question de la pulsion de mort et sa complexité sont l’un des motifs de ma réflexion. Le transfert en un premier temps, puis le transfert négatif ont été considérés comme obstacles au traitement avant de devenir les leviers essentiels de la cure à travers l’interprétation.
Masochisme masculin, masochisme féminin
On ne s’étonne pas assez ! On ne s’étonne pas assez de cette nécessité impérieuse, dans la langue française et d’autres langues, de donner un genre soit masculin, soit féminin, à tout nom, adjectif, pronom.
La différence des sexes dans le couple ou la co-création du masculin et du féminin
Si, comme le dit Simone de Beauvoir, « on ne naît pas femme, on le devient », je dirai qu’il en va de même pour le masculin. Et que le féminin, comme le masculin, au niveau génital, ne sont pas atteints et acquis lors de la puberté, comme le dit Freud, avec la réalisation des premiers rapports sexuels, mais sont une conquête incessante, liée à la poussée constante libidinale.
Une réaction thérapeutique positive
Danielle Kaswin-Bonnefond nous propose quelques interrogations sur le concept de « réaction thérapeutique négative ». Et elle le fait, à plusieurs moments de sa réflexion, en opérant de très logiques liaisons avec les notions de « compulsion de répétition » ou d’ « analyse interminable ». Cependant sa référence centrale, tout au long de ce … Lire la suite
La réaction thérapeutique négative et la trace
En interprétant la conceptualisation par Freud de la pulsion de mort à partir de la constatation clinique de la réaction thérapeutique négative comme une expulsion de la destructivité et de la négativité hors de l’analyse, l’auteur envisage que la RTN puisse être un outil au même titre que la résistance névrotique, passage à l’acte transférentiel qui doit être entendu comme un retour de la destructivité dans le cadre de l’analyse, dans une tentative d’évitement d’une douleur innommable, que ferait craindre l’amélioration clinique avec son risque de réinvestissement de traces traumatiques.