Année : 2002
Fixation au trauma, résurgence, élaboration
La notion de trauma reste questionnante, la littérature psychanalytique venant des champs divers en est la preuve tangible. L’approche freudienne concernant le trauma, diversifiée et évolutive, englobant celle de fixation au trauma, a mis en perspective, en travail, en tant qu’objet théorico-clinique, cette notion.
Trouble dans le féminin de l’homme
De toutes les façons, et quel que soit le sexe auquel nous appartenons par nature, nous ne sommes que la moitié de l’histoire. C’est ça qu’il y a de terrible, c’est ça qu’il y a d’excitant, c’est ça qu’il y a d’humain, et c’est là que cela commence. Pire encore : nous ne pouvons avoir accès à notre propre sexe psychique que par le regard et le commerce avec un autre, quand bien même cet autre serait intrapsychique.
La psychanalyse confrontée à la violence criminelle
Au-delà de l’articulation soins – justice, nous avons constamment cherché, au cours de cette soirée, l’identité des agresseurs sexuels, leur capacité à se constituer comme sujets responsables. Il nous a fallu plonger au niveau des racines mêmes de ce qui fait l’être humain, avec ses pulsions et ses défenses les plus archaïques, bien en deçà … Lire la suite
Des traumatismes invisibles ou Par manque de réalité
Je pense que vous n’aurez pas manqué de remarquer que mon titre était un peu obscur. C’est en partie volontaire. Il faut dire qu’en tant qu’analyste, je suis souvent un peu attristé par la façon dont on sert le traumatisme à toutes les sauces dans les médias, les journaux et les informations. Un traumatisme, c’est quelque chose qui se voit, qui se montre, et qui s’exploite. Les scientifiques, eux, ne connaissent que le stress : simple, évident, mesurable. Mais pour le psychanalyste le traumatisme est une chose des plus mystérieuses qui soient.
Les traumatismes psychiques de la vie infantile, leur expression transférentielle dans la cure d’adulte
Il y a une conception un peu simpliste du trauma infantile, de nos jours largement reprise par les médias et même par certains psys. Patrick Alègre, le violeur étrangleur n’a-t-il pas une mère alcoolique et un père brutal ? Tout s’explique ! Sauf que, du coup, rien n’est clair et qu’on risque alors de recourir, pour donner sens aux évènements, à la théorie bio-génétique, elle aussi trop réductrice. Il s’agit bien cependant de rechercher les causes et de donner une explication à ce qui survient, voire une « interprétation »
Transgénérationnel et adolescence
La patate chaude est un jeu courant dans les communautés d’enfants et d’adolescents ; il consiste à se passer de l’un à l’autre, en allant le plus vite possible, une patate sortie des cendres sans se brûler, ni la faire tomber, ce qui exclurait automatiquement le joueur fautif.
L’Infantile au masculin, l’Infantile au féminin
Avant la puberté, l’enfant ne possède pas les moyens biologiques d’avoir une expérience accomplie dans le domaine de sa sexualité génitale hétérosexuelle. En termes d’organisation pulsionnelle, cela signifie que les pulsions sexuelles génitales de l’enfant impubère ne trouvent pas, dans le fonctionnement somatique, un vecteur potentiellement accompli de transmission des expériences de satisfaction sexuelle, génitale, adulte.
Origines de l’angoisse du féminin chez l’homme
« Il nous est moins difficile de faire l’expérience du malheur » S. Freud, Malaise dans la civilisation, 1930 La question du féminin n’est pas chose immédiate à comprendre en psychanalyse. De plus si le propos consiste – comme ce titre assez ambigu l’annonçait et qui se présentait à moi pour répondre à l’invitation de François Sacco – à rechercher les … Lire la suite
Nouveaux regards sur la pratique psychanalytique
L’extension progressive du champ de la pratique – des psychosomatoses à toutes les pathologies du narcissisme telles que le mal être, la dépressivité, etc… –, les difficultés croissantes – matérielles et culturelles – à faire accepter les exigences du cadre réinterrogent plus ou moins radicalement la pratique psychanalytique actuelle. Le face-à-face, le psychodrame…