Année : 2000
Hystérie
L’hystérie qui a été à l’origine de la découverte de la psychanalyse existe-telle encore ?, se demandait Litsa Guttières Green dans un article paru en 2003. ChristopherBollas est psychanalyste, membre des Instituts Psychanalytiques de New York et de Los Angeles, formé au sein de la Société Psychanalytique Britannique (émargeant au Middle Group). De plus, écrivain … Lire la suite
Comment Freud n’a pas inventé la psychothérapie mais la psychanalyse
Depuis quelques dizaines d’années celle-ci a bien changé, et je cite seulement pour mémoire et dans le désordre : Les sciences contemporaines offrent des modèles neurobiologiques, cognitivistes, comportementaux, etc. qui sont bien loin de la vision de l’homme proposée par la psychanalyse ; le « politiquement correct » surveille fantasme et réalité, tandis que l’informatisation empiète sur la nécessaire confidentialité.
Féminin et refus du féminin
Freud, dans « L’analyse avec fin et l’analyse sans fin » de 1937, désigne le « refus du féminin » comme « une part de cette grande énigme de la sexualité », comme un « roc d’origine », mais aussi comme un roc ultime sur lequel viennent se briser tous les efforts thérapeutiques.
Transfert et contre-transfert en psychanalyse à l’adolescence
Le contre-transfert, c’est-à-dire tout le fonctionnement mental de l’analyste est évidemment fortement sollicité comme nous le savons dans les cures mais particulièrement à l’adolescence où la question de l’identité, en particulier, est au centre du travail psychique nécessaire à cet âge et donc automatiquement au sein même de la situation analysante. La présence et le secours du fonctionnement mental de l’analyste (A. Green) interviennent alors en tant qu’objet intégrateur (M. Klein et W. Bion) et en tant qu’environnement facilitateur (D. W. Winnicott).
Le désir d’enfant comme substitut du pénis manquant : une théorie stérile de la féminité
Ayant entrepris, depuis une dizaine d’années, une recherche psychanalytique sur l’infertilité féminine, il me parait possible aujourd’hui d’interroger la description de la féminité proposée par Freud, à partir de 1925, avec laquelle je me trouve en désaccord, à causes de mes découvertes cliniques.
La place du psychodrame dans les pratiques psychanalytiques contemporaines
Mon propos est de rappeler l’ancrage de cette technique dans le champ des pratiques psychanalytiques, à l’heure ou la psychanalyse est sommée de se déterminer, socialement et épistémologiquement par rapport aux psychothérapies en tout genre qui cherchent un droit de cité. Cela implique d’abord de prendre position par rapport à la question si controversée de la guérison en psychanalyse, avant même que de questionner la spécificité éventuelle de la place du psychodrame au sein des diverses techniques utilisée actuellement par les psychanalystes…
2000- 2001 : Le face à face psychanalytique
Home 2000- 2001 : Le face à face psychanalytique Le désir d’enfant comme substitut du pénis manquant : une théorie stérile de la féminité Sylvie Faure-Pragier 2000 Ayant entrepris, depuis une dizaine d’années, une recherche psychanalytique sur l’infertilité féminine, il me parait possible aujourd’hui d’interroger la description de la féminité proposée par Freud, à … Lire la suite
La scission de la Société Psychanalytique de Paris en 1953 : quelques notes pour un rappel historique
Au même titre que les individus, les institutions ont une histoire sur laquelle, comme eux le plus souvent, elles n’aiment pas se pencher. Il peut sembler paradoxal que des sociétés groupant des psychanalystes, pourtant confrontés à longueur de leur vie quotidienne à des processus d’historicisation individuelle, se montrent si rétives à l’exploration et à la reconstruction de leur passé, mais il est de fait qu’il a fallu attendre un délai de près de quarante ans pour qu’un des épisodes les plus importants de l’histoire de la psychanalyse en France puisse se voir publiquement évoqué.
Michel de M’Uzan – L’identité
Entretien en 2 parties. Un des thèmes majeurs de la pensée de Michel de M’Uzan, son intérêt pour la notion d’Identité, s’est éveillé avant même la réflexion analytique, à partir d’expériences personnelles de « vacillement identitaire », de « dépersonnalisation tranquille », comme il les qualifie.