Dominique J. Arnoux
texte publié le 16 déc. 2014
En 1927, dans Einführung in die Technik der Kinderanalyse, Anna Freud[1] écrit : « A la différence de l’adulte, l’enfant n’est pas en état d’entreprendre une nouvelle édition de ses relations affectueuses. L’ancienne n’est pas encore épuisée. Ses premiers objets d’amour existent encore dans la réalité et non, comme chez le névrosé adulte seulement dans l’imagination. Et plus loin : « L’analyste n’offre pas à l’enfant tous les avantages que trouve l’adulte à échanger les objets de son imagination contre un être vivant. »
Melanie Klein, en 1932, dans son livre Die Psychoanalyse des Kindes, écrit[2] : « D’après mes observations, il se produit une névrose de transfert[3] et il s’établit une situation transférentielle[4] aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte à la condition d’appliquer au premier une méthode équivalente à l’analyse de l’adulte, en évitant toute mesure éducative et en interprétant à fond le transfert négatif. Je me suis rendu compte que même l’analyse en profondeur ne parvient que très difficilement à tempérer la sévérité duSurmoi des enfants de tout âge. Enfin, dans la mesure où l’on s’abstient de toute intervention de caractère pédagogique, l’analyse loin d’affaiblir le Moi de l’enfant le renforce. »
Pourquoi Melanie Klein fait-elle une distinction entre névrose de transfert et situation transférentielle ?
Indéniablement, étant donné son expérience clinique et sa récente entrée dans la communauté britannique, beaucoup plus accueillante que celle de Berlin vis à vis de ses positions théoriques, il lui faut répondre au jugement d’Anna Freud - jugement qui apparaît fort intéressant à interroger en l’occurrence nous le verrons - mais c’est aussi pour introduire une constatation d’évidence à partir de son expérience clinique travaillée avec Sandor Ferenczi à Budapest puis avec Karl Abraham à Berlin.
Il faut se rapporter à l’époque et à son climat. Freud depuis Vienne se montre très vigilant pour défendre sa découverte et les conditions de sa méthode. On ne pouvait pas de ce fait penser au développement de la cure sans considérer le développement dans son processus même d’une névrose de transfert. Il s’agit d’ « une régression vers les premiers objets de la libido (incestueux) plus qu’à la régression vers les phases antérieures de l’organisation sexuelle, comme notamment on l’observe dans les névroses narcissiques[5]. » On ne sera du coup pas surpris d’entendre le point de vue d’Anna Freud comme étant proche de celui de son père opposé à l’application de la psychanalyse à l’enfant. Elle a à défendre l’œuvre transmise dans sa justesse et son exigence. Elle en héritera. Et puis, il y a un autre fait qui ne me semble pas sans conséquence ; Anna Freud a fait l’expérience d’être l’enfant du psychanalyste dans une psychanalyse consanguine. Dans ces conditions, sa réticence à envisager le développement d’une névrose transférentielle est compréhensible. Elle l’écrira à son amie Eva Rosenfeld[6] en en exprimant les limites qu’elle assume. Pourtant sa remarque est essentielle.
Melanie Klein de son côté semble vouloir être dans la culture du groupe de son temps en parlant de névrose de transfert à propos du traitement de l’enfant. Selon moi, elle est plus juste avec ce qui fait singulièrement sa pratique en considérant, par le terme de situation analytique, un fait : la disposition de l’enfant à transférer et la manière dont il s’en sert. Quand on lit les textes de Melanie Klein, jusqu’à même le cas Richard, on ne peut pas vraiment retrouver le développement d’une névrose de transfert au sens classique du terme. Ce n’est pas ce qui intéresse Melanie Klein comme cela habitait Freud qui créait la méthode. On est saisi chez Melanie Klein par les qualités qui se développent dans la situation transférentielle grâce au talent de l’analyste pour permettre à l’enfant l’expression de sa vie psychique et de ses affects dont l’angoisse devient le maitre d’œuvre de la cure. On est en effet surpris par la place donnée à l’angoisse comme baromètre de la situation entre le patient/enfant et son analyste de même que par l’importance donnée aux aspects négatifs du transfert pour permettre l’installation de la situation. On est frappé pareillement par l’attention attribuée à la question de la séparation et aux angoisses dépressives.
Ces faits sont cohérents avec la révision de la théorie de l’angoisse formulée par Sigmund Freud et sa conception de la détresse en 1926. Il écrit[7] : « Si jusqu’à présent nous considérions l’angoisse comme un affect-signal du danger, elle nous apparaît maintenant, du fait qu’il s’agit si souvent du danger de castration, comme la réaction à une perte, à une séparation. »
Discutons maintenant Anna Freud sur un point : ce que traite la psychanalyse du fait de la situation transférentielle concerne à mon sens non pas les relations affectueuses comme elle l’énonce mais bel et bien les relations amoureuses précoces. Relatif à l’enfant comme à l’adolescent, il s’agit donc de ce que nous nommons les relations sur un mode œdipien et les fixations très diverses qui peuvent en découler au détriment du sujet sous forme d’un Moi aliéné. On comprend dés lors la crainte que ne s’exerce entre l’adulte et l’enfant une séduction mais l’on comprend aussi la facilité avec laquelle les parents eux-mêmes sont si souvent mis en cause dans ce qui surgit chez leurs enfants. Cela peut se dire selon la formule suivante d’un point de vue psychanalytique, l’enfant se manifeste lui-même et selon ses représentants que sont les parents eux-mêmes. Voilà une difficulté bien spécifique.
Nous savons que les fixations peuvent avoir des conséquences d’inhibition, de persécution, d’idéalisation que ce soit sur le plan cognitif ou vis à vis de l’établissement des relations objectales actuelles ou futures. Ces relations de mode œdipien ont bien des âges et des variations, fondamentales à connaître et à évaluer pour chaque patient. Si la fixation doit autant que possible disparaître grâce au traitement, le déclin, lui, me semble bien naturel s’il est favorisé ; c’est cela qui interroge le contretransfert du psychanalyste et tout autant celui du psychanalyste formateur.
Ce que je veux dire de la sorte c’est qu’il y a vraiment un reste bénéfique qui survit à la disparition de l’objet qui fut l’investi : il s’agit de la force du Surmoi. J’irai donc plus loin qu’Anna Freud en affirmant qu’en effet l’établissement d’une névrose de transfert n’est non seulement pas souhaitable à l’enfant mais surtout pas nécessaire. C’est ainsi qu’on peut entendre sa remarque me semble-t-il. Il peut y avoir une travail explicite sur l’investissement à travers la névrose de transfert chez l’adulte, source d’interprétations. Avec l’enfant, le déploiement de la situation analytique se fait grâce aux variations des transferts déployés en son sein : transfert sur la pensée, transfert sur le langage, transfert sur le cadre, transfert sur le corps, transfert sur le jeu, transfert sur le silence, transfert en jumelage, transfert de selfobjet[8], etc.… Disons alors que la révélation de la névrose infantile dans toutes ses expressions et selon bien des formes au sein du transfert organise durablement l’histoire interactive précoce. C’est là toute la force de notre engagement auprès des enfants et des adolescents et probablement ce qui en rend la tâche particulièrement ardue.
J’observe que lors du déroulement de la vie, la croissance impose aux enfants et aux adolescents tout comme à l’adulte névrosé, et plutôt vivement, une transformation. Il s’agit de la transformation de l’usage des imagos et du désinvestissement possible ou impossible de celles-ci. Cette transformation s’accomplira pleinement grâce et au profit d’un choix d’objet amoureux exogamique. Son usage réussi, le sera dans la réciprocité de l’expérience d’un lien concevable dans une altérité atteinte et suffisamment conflictuelle, je veux dire capable de conflit. Et ceci même au sein d’une relation amoureuse homosexuelle qui est l’une des formes de l’accomplissement de soi et de l’expression d’une richesse présente. Invariablement l’infantile se représentera et dans le couple et dans la parentalité bien évidemment.
Afin d’être tout à fait clair et pour prendre parti dans un débat actuel, pour moi, l’homosexualité n’est pas incompatible avec le désir d’assurer une fonction parentale à l’égard d’enfants aimés pour eux-mêmes. L’infantile surgit quelque soit le sexe de la personne investie. Donc : assurer la fonction parentale suppose la capacité à rencontrer les affects œdipiens de l’enfant puis de l’adolescent dans une perspective d’individuation et de la nécessité reconnue et travaillée de la séparation.
La capacité au conflit suppose un équilibre abouti entre le besoin de domination et savoir se soumettre au profit des projets communs. Aimer n’est pas s’exciter dans la dépendance et sous ou avec l’emprise d’un objet. Travailler d’autre part - et je l’entends au sens d’exercer un art ou un artisanat - suppose une capacité à penser par soi-même donc à être parvenu à une capacité qui commence par celle de se supporter seul avec la jubilation de la possibilité de réfléchir, de se souvenir et de créer.
C’est là que résident tout l’intérêt et toute la force de la pertinence de l’établissement d’une situation transférentielle pour l’enfant et l’adolescent permettant un processus que nous savons de mieux en mieux définir dans ses formes et dans ses buts et qui est loin d’être univoque.
La disparition du complexe d’œdipe est donc pour Freud[9] l’occasion de regarder au plus près et de concevoir ce qu’est une transformation psychique. Selon mon expérience, pour les patients, la situation analytique signifie une actualité où s’éprouve avec jubilation le poids de la vie que chacun peut maintenant et devrait réclamer et obtenir de la vie. En cela c’est tout différent de ce qui, dans la vie, est parfois si hâtivement proposé : que ce soit politiquement, religieusement ou laborieusement : c’est à dire être déchargé de sa propre vie au nom du groupe.
La psychanalyse est un temps pour témoigner de vivre comme il y a un temps pour vivre et c’est une situation assez unique de nos jours bien que ce ne soit pas la seule. C’est pourquoi nous avons raison de proposer cette situation à ceux qui nous le demandent et dans la mesure de leurs moyens qui sont évidemment différents. Nous avons à évaluer ces moyens pour assurer les conditions d’émergence du sujet. Mais qui dirait à l’avance ce qu’est le résultat d’une telle démarche, la pesée d’un tel risque ? On peut considérer à partir des résultats déjà obtenus de la psychanalyse des éléments qui sont l’objet de notre attention du fait de l’établissement de la relation de transfert et qui vont mettre en évidence les difficultés des relations objectales et celles venues du narcissisme qui expriment, celles-ci, la réviviscence des besoins développementaux frustrés.
L'introjection de l'objet bon assure la cohésion et l'intégration du Moi. De même que l'aptitude à une riche élaboration dans la vie onirique témoigne, comme le pensent M. Fain et C. David[10], « d'un contact intime avec un objet qui s'est mis à portée de l'enfant, qui s'est laissé introduire dans son monde conceptuel». Le rêveur, écrit James Gammil[11], «aurait un espace psychique intérieur, dérivé de sa toute première relation d'objet ».
L'internalisation du sein permet le commencement d'un dialogue intérieur avec le premier objet d'amour. Cette communication intérieure est reliée à l'identification projective. Cet espace psychique intérieur est le lieu de projections, dans le langage régressif des images visuelles, des désirs et des conflits en espérance de gratification, d'apaisement et de réparation comme à l'époque reculée de la relation au bon sein.
Ces qualités que mettent à jour les recherches venues de la psychanalyse sont celles que je veux placer dans l’analyste d’où l’importance pour lui d’une formation exigeante.
Le cadre, son éthique et ses indications
Le cadre (ou setting en anglais) désigne l’ensemble des conditions nécessaires à assurer pour permettre le bon déroulement du processus psychanalytique. Il s’agit d’un accord entre le patient et l’analyste qui est le garant du cadre décidé. La règle fondamentale a été énoncée au patient. Il s’agit de la règle de l’association libre. Dans la psychanalyse avec l’enfant la règle du « tout dire comme ça vient sans le censurer » nécessite des aménagements du fait de l’utilisation du corps que supposent le jeu et le lien de ce fait qui s’établit entre un enfant et un adulte. Donc cette règle se situe par rapport au fait qu’on ne peut pas tout faire. Ainsi dans le jeu il n’est pas possible de toucher l’analyste comme si se confondait sa personne et sa fonction. La règle devient on peut tout jouer. Cela est particulièrement sensible dans le jeu psychodramatique. Tout cela revient à considérer qu’à ces âges la frontière anti/incestueuse dont le cadre est le garde-fou n’est pas encore bien établie.
La durée et la fréquence des séances sont invariables pour chaque patient, garantissant ainsi la stabilité et permettant de vérifier que celles-ci ne sont pas dépendantes du surgissement des affects ou d’une appréciation du processus lui même à cet instant. Enfin, il convient d’insister sur la confidentialité vis à vis de ce qui se dit en séance. L’enfant comme l’adulte doit être assuré que ce qu’il énonce ou fait ne sera pas répété. Cette garantie permet d’assurer le développement de la pensée en séance et de la pensée jusque dans l’expression fantasmatique et onirique liant représentations et affects.
À ces conditions, on peut considérer que le processus psychanalytique permet la personnification du sujet se dégageant progressivement du conglomérat moi/objet tel qu’il se révèle dans le dévoilement de la cure du fait de la régression qu’elle suppose et organise. C’est dire que l’expression vis-à-vis du cadre peut employer des moyens verbaux et non verbaux. En ce sens on peut considérer un transfert sur le cadre qui donne accès à des signifiants importants et particulièrement inconscients jusque là.
On aura compris qu’avec l’approche d’Anna Freud le champ de la psychanalyse de l’enfant avec les moyens institutionnels qui étaient indispensables s’exerçait auprès des enfants particulièrement démunis. Ce furent les enfants dans la suite de la Première Guerre mondiale à Vienne puis les enfants à la suite de la Seconde Guerre mondiale à Londres. Ce faisant Anna Freud imposait en Europe la cure ambulatoire jusque là inconnue en Europe et ouvrait à des champs de recherches qui n’ont pas cessé depuis auprès d’enfants ayant des pathologies lourdes. De son côté Melanie Klein permettait que se pense la cure analytique des enfants utilisant le transfert et un nombre suffisant de séances proches des critères de l’Association Psychanalytique Internationale fidèle à l’enseignement de Sigmund Freud. Ses travaux ont largement participé à comprendre l’ensemble des troubles instrumentaux des enfants sur le plan cognitif.
C’est avec la richesse de ces deux héritages que la psychanalyse a les moyens aujourd’hui de diversifier ses indications à la condition que reste prioritaire la formation et donc la référence à la cure psychanalytique telle qu’elle se propose comme premier temps pour la formation d’un psychanalyste. Le deuxième temps impose que le psychanalyste travaille en gardant constante les cessions inter analytiques lui permettant de se protéger des possibles points aveugles que suscitent certaines situations psychanalytiques. C’est à cette condition que reste vivant l’accession au processus et sa garantie pour les patients à la rencontre d’une matière marquée par l’inconnu puisqu’il s’agit d’inconscient vis à vis duquel il y a une imprédictibilité évidente.
Il appartient au psychanalyste consultant de repérer les capacités plus ou moins entravées de l’enfant à partir des troubles qui lui sont décrits par les parents de l’enfant, l’école et l’enfant lui-même. La question de l’accession aux moyens de symbolisation devient évidemment centrale de même que les capacités chez l’enfant pour s’organiser avec ses angoisses et ses difficultés singulières d’adaptation au groupe famille ou au groupe école selon son développement psycho affectif et libidinal.
De nombreux moyens d’évaluation sont à la portée du praticien pour poser son diagnostic : bilan psychomoteur, bilan orthophonique et bilan psychologique. Des indications de rééducations instrumentales (développement des moyens cognitifs et psychosomatiques) pourront favoriser la reprise du développement chez l’enfant. C’est ici qu’il convient de préciser les indications de séances de psychanalyse au sens strict (développement des moyens psychiques, intégration, construction, identité).
La présence de l’agitation, de la violence et de la haine, l’importance de l’inhibition, la capacité à tolérer la frustration, les réponses en terme de comportement à la manifestation de l’autorité seront au centre des observations du psychanalyste. C’est à partir de ces éléments qu’il pourra considérer l’organisation psychique de l’enfant.
Il recherchera l’existence d’une entrave au développement du fait d’une organisation défensive plus ou moins déjà construite et organisée empêchant l’essor de la curiosité et de l’accès aux moyens de culture ainsi qu’au partage avec d’autres différents de lui ou des siens. La capacité à être seul sans se déstructurer sera aussi un élément constant d’attention de même que la capacité à jouer et à assurer son travail et son intégrité. L’équilibre de l’humeur et les capacités à gérer les séparations informent sur l’histoire singulière de l’enfant. Son accession à la compréhension mutuelle et sa capacité à s’appuyer sur l’adulte ont aussi une grande importance de même que son niveau de compréhension des dynamiques de groupe : rôle du leader et du bouc émissaire.
Chaque fois que les mouvements primaires : impulsivité, angoisse, violence, insomnie, dépression viennent entraver la capacité à penser et à comprendre il y a une indication d’un travail de psychanalyse. Chaque fois que l’organisation psychique signale une fixation qu’elle soit phobique, hystérique ou obsessionnelle il faut un traitement permettant un travail de transfert qui nécessite impérativement plusieurs séances par semaine avec un psychanalyste jusqu’au desserrement de la contrainte interne défensive. Un exemple banal est celui de l’énurésie qui nécessite un travail de psychanalyse étant donné ce que ce symptôme recouvre du point de vue de l’inconscient, du rapport du sujet avec l’agressivité confondue avec l’agression et de ce qu’il annonce comme futur déséquilibre lors de la puberté et de l’adolescence en tant que processus pouvant être entravé gravement à l’origine des psychoses de l’adulte.
La cure psychanalytique est indispensable non seulement au développement des bons moyens cognitifs et à l’affirmation de soi réussi mais elle l’est aussi, on l’aura compris, pour l’abord futur du mouvement adolescent qui va suivre dans le développent libidinal et de subjectivation, mettant au premier plan les enjeux pulsionnels de cet âge. En ce sens on peut affirmer que ce travail psychique lors de la période de latence est une prévention des troubles mentaux de l’âge adulte tels qu’ils préoccupent l’OMS de nos jours.
Il faut distinguer à mon sens d’une part le travail de psychanalyse assurant une bonne organisation d’un sujet en péril du fait de son auto organisation en déséquilibre qui s’appuyant sur la situation de psychanalyse et son moyen – le transfert – parvient à une amélioration des moyens d’expression et d’existence et d’autre part le travail des psychanalystes auprès des sujets présentant des troubles mentaux handicapants pour lesquels les psychanalystes sont de plus en plus sollicités du fait de la loi sur le handicap assurant aux handicapés les facilités de chaque citoyen dans la cité. Il y a là un champ de travail et de recherche passionnant auquel la psychanalyse s’est depuis ses débuts consacrée.
Enfin citons tout le travail en psychanalyse de l’enfant et de l’adolescent réalisé par la psychanalyse appliquée au champ de la famille et qui est souvent indispensable pour permettre la correction des défauts d’adaptation du groupe famille à la souffrance mentale de l’un des membres du groupe.
Références
[1] Anna Freud, Le traitement psychanalytique des enfants, P.U.F. 2002, p. 56.
[2] Melanie Klein, La psychanalyse des enfants, P.U.F. 1959, p. 12.
[3] C’est moi qui souligne.
[4] Ibid.
[5] Sigmund Freud, Introduction à la psychanalyse, P.B.P. Payot, Paris 1992
[6] Anna Freud, Lettres à Eva Rosenfeld (1919-1937), Paris, Hachette Littératures, 1992.
[7] Sigmund Freud, Inhibition, symptôme, angoisse, Paris, P.U.F., 1951, p. 54.
[8] Heinz Kohut, Le Soi, Paris, P.UF., coll. « Le fil rouge », 1974.
[9] Sigmund Freud, La disparition du complexe d’œdipe, in La vie sexuelle, Paris, P.U.F., 1973
[10] Michel Fain et Christian David, Aspects fonctionnels de la vie onirique in Revue Française de Psychanalyse, 27, Paris, P.U.F. pp. 241-243.
[11] James Gammil, La position dépressive au service de la vie, In Press, 2007