La 38ème conférence annuelle de la Fédération Européenne de Psychanalyse s’est tenue à Dresde, du 2 au 6 avril 2025, sur le thème de la « Liberté ». Cette Conférence a rencontré un grand succès, tant sur le plan de la fréquentation que des nombreuses présentations et publications scientifique.
Le thème de la liberté en psychanalyse a résonné avec son site, la ville de Dresde, et avec les bouleversements socio-politiques contemporains. Jan Abram a évoqué dans son ouverture les situations socio-politiques mondiales qui menacent les libertés individuelle et collective, au-delà de tout ce que nous avons connu depuis la naissance de notre Fédération après la seconde guerre mondiale. Elle a également rappelé que cinq des sociétés de la FEP continuent de travailler dans des pays où la liberté est menacée par la guerre ou de graves conflits. Comment préserver notre liberté interne face aux pressions croissantes sur la liberté externe ?
Nous remercions les deux sociétés allemandes, leurs présidents, Eckehard Pioch (DPG) et Thomas Beier (DPV), pour leur accueil chaleureux et leur participation active tout au long de nos évènements à Dresde. Comme l’ont rappelé Jan Abram et Michael Parsons, l’année 2025 représente le 80ème anniversaire du bombardement de Dresde par les forces armées alliées, en février 1945. Les ruines de la destruction de la ville ont commémoré pendant plus de 50 ans, ces atrocités commises à la fin de la seconde guerre mondiale. Lors de son ouverture, Thomas Beier, originaire de la région de Dresde, a également témoigné de la fierté des psychanalystes est-allemands lors de la libération de Dresde, en 1989, de la dictature impitoyable du stalinisme soviétique qui privait ses citoyens de liberté de parole et d’échange. La psychanalyse peut-elle être pratiquée sous une dictature ? Cette question sera reprise lors de plusieurs débats : l’association libre, en toute confidentialité, peut-elle échapper à l’emprise d’un pouvoir non démocratique ?
La vieille ville de Dresde, dite la Florence de l’Elbe, a été en partie reconstruite par la RDA, mais elle renaîtra sous sa forme du 18ème siècle, celle des princes de Saxe, grâce aux efforts de restauration qui suivront la réunification de l’Allemagne. En foulant le sol de l’ensemble baroque du Zwinger, ou en visitant les collections d’œuvres d’art d’Auguste 1er à la Gemäldegalerie, pillées puis restituées par l’Union Soviétique, les psychanalystes ont-ils associé sur le travail de mémoire nécessaire à la liberté de penser notre passé ? Avons-nous ressenti une certaine « déréalisation » (Laurence Kahn) d’une part de l’Histoire dans l’effacement involontaire de la mémoire collective par la reconstruction à l’identique de la Florence de l’Elbe ? Les liens complexes entre mémoire et oubli sont illustrés dans le lieu symbolique de la « Frauenkirche » dont Michael Parsons nous a rappelé qu’elle a été reconstruite avec les pierres d’origine conservées par les habitants de RDA. Sa croix sommitale a été réalisée par un artisan britannique dont le père avait pris part au bombardement. « Le travail qui a consisté à conserver activement les ruines et à les utiliser ensuite pour reconstruire l’église en tant que lieu de réconciliation, symbolise remarquablement bien le travail qui est nécessaire pour parvenir à la libération dont parle Laurence Kahn » (Parsons).
Mais avons-nous choisi la ville historique de Dresde pour illustrer notre thème de la liberté ? Dans son ouverture, Jan Abram évoquera une coïncidence empreinte d’inquiétante étrangeté, et empruntera à Pierre Nora l’expression de « lieu de mémoire » pour illustrer les processus d’après-coup dans l’histoire de la psychanalyse. La nouvelle page de vie psychanalytique ouverte par la 38ème conférence de la FEP résonne également avec l’œuvre de Freud, dont l’illustre patiente Dora lui raconte sa visite au musée de Dresde avant de lui signifier son congé. Son adoration devant la Madone Sixtine de Raphaël sera relue par Freud à la lumière de son aveuglement quant au transfert maternel de sa patiente, dans l’après-coup de la rupture du traitement. Jan Abram évoquera les développements de Mélanie Klein et Donald Winnicott sur la relation mère-enfant. La capacité maternelle à survivre aux attaques impitoyables de l’enfant permet-elle d’élaborer cette haine infantile précoce mobilisée par la haine collective dans les idéologies groupales (Laurence Kahn) ? Jan Abram observe l’âge avancé de l’enfant porté par la Madone du tableau de Raphaël, invitation à symboliser les après-coups successifs offerts à l’élaboration des déficiences maternelles dans l’histoire infantile et dans la cure.
Laurence Kahn a inauguré la conférence avec un texte fondamental, Les égarements de la liberté, dont les références approfondies aux œuvres de Freud et Winnicott proposent une compréhension des servitudes volontaires (La Boétie citée par Laurence Kahn) au cœur de nos transferts sur une « masse compacte ». Comment articuler la psychologie individuelle et la psychologie collective à la lumière du paradoxe de la restriction de la liberté individuelle par la civilisation ? La pensée de Laurence Kahn s’installe dans la continuité de son livre récent, L’avenir d’un silence (2024), où le silence collectif de l’Allemagne face à son passé nazi est analysé grâce aux notions de déréalisation, de contamination de la langue ou de désaveu catégorique de la réalité. La voie de passage entre la naissance du Moi qui « hait, exècre, poursuit avec l’intention de détruire tous les objets qui sont pour lui sources de déplaisir » (Freud, 1915) et l’intérêt narcissique de la masse dans la haine collective contre l’intrus, le mauvais, l’étranger est illustrée par sa clinique et une analyse approfondie de textes historiques. Laurence Kahn évoquera, lors de la discussion post-plénière, son analyse rigoureuse des discours d’Hitler. Elle a relevé, pas à pas, l’utilisation de la haine et du « ciment des idéaux » pour sceller une unité collective enracinée dans la peur et la détresse infantiles. La liberté peut-elle alors devenir liberticide ? Trois vignettes cliniques, dont deux extraits de cures d’enfants, illustreront les conflits entre la liberté pulsionnelle et sa condamnation par l’idéalisation des objets parentaux dans le transfert, une masse compacte à deux ? La créativité à l’œuvre dans le potentiel pulsionnel destructeur, agi dans le transfert, est mise au travail en référence à sa longue expérience de psychanalyste d’enfants et d’adultes. La très belle discussion de Michael Parsons reprendra le travail clinique de Laurence Kahn pour y dessiner la voie de la liberté psychique dans le travail d’élaboration analytique qui navigue entre les excès de la censure et ceux de la sauvagerie pulsionnelle. La distinction introduite par Laurence Kahn entre Gesetz et Recht. la Loi et le « Droit » proclamé par les dictatures hors la Loi, sera appliquée à la cure dans l’opposition entre le droit d’exprimer ses pulsions selon son bon vouloir, et l’accès à une loi, interne et externe, ouvrant sur la liberté existentielle, celle qui « n’est possible que si l’on vit dans un cadre qui maintient la tension entre deux pulsions ou désirs opposés » (Parsons).
Le texte de Bernd Nissen, Essai de définition psychanalytique de la liberté, propose une définition de la liberté en psychanalyse articulée sur un rappel très rigoureux des différentes conceptions de Freud entre 1915 et 1933. Inspiré de ses nombreux travaux, dont son dernier livre, Recognising, Understanding and Treating Nameless States (2023), Bernd Nissen rebondit sur les bouleversements conceptuels de l’appareil psychique proposés par Bion et Matte Bianco, pour définir des zones psychiques dont les soubassements traumatiques de « restes sans nom », en mal de représentations verbales, bloquent la liberté d’échange avec les autres zones de l’appareil psychique. Ses exemples cliniques montrent l’analyste au travail, dans des épreuves contre-transférentielles aux limites du supportable, afin de permettre la réalisation du trauma dans l’actuel de la séance et offrir au patient des premières formes de « symboles présentatifs ». La rigueur de sa pensée est étayée par une clinique où « le fait de se sentir compris et de comprendre dans un mode […] sensoriel » procure au patient un premier sentiment de libération grâce aux liaisons entre le matériel actualisé en séance et des “restes de mots”. Mais, comme l’a souligné Bernd Nissen lors de la discussion en plénière, la libération de l’état de « non-existence » n’est pas sans danger, le patient devant accéder, dans un second temps, à une liberté d’action. La liberté, définie par les échanges possibles entre tous les systèmes psychiques, nécessite la transformation du « présentatif » en « représentatif ». Ces états « sans nom » sont-ils « hors psychisme » ou à l’abri d’un clivage du Moi ? Le trauma, l’actuel, échappe-t-il au refoulement des fantasmes inconscients ? La discussion de Jasminka Suljagic reprend le concept d’inconscient non refoulé à l’aide des travaux de Freud sur la tendance extinctive de la pulsion de mort (1923). Les deux exemples cliniques de Bernd Nissen illustrent, selon elle, deux pôles extrêmes, celui des états de non-existence, au-delà des représentations et des mots, et celui des représentations très élaborées dont la coupure du reste du psychisme permet d’échapper au déterminisme avec des idées de grandeur. La liberté est définie comme dynamique psychique ou reconstruction des processus psychiques entre ces deux pôles, à condition de soutenir à la fois le travail progressif, du deuil et du rêve, et le travail régressif, immergé dans le sensoriel, au risque d’hallucinations partagées entre l’analyste et le patient. Pour Jasminka Suljagic, les travaux de Bernd Nissen définissent un concept de liberté en psychanalyse comme « potentiel fondamental de mobilité et de mouvement, ainsi que comme travail psychique permettant une croissance vers la mobilité ».
La longue expérience de Berdj Papazian dans l’observation subtile du bébé nous a valu un texte très novateur, où la nostalgie d’une liberté impensable, à l’aube de la vie psychique, permet d’appréhender une zone du fonctionnement psychique où la liberté serait virtuellement la plus grande. Avant même l’expérience objectale ou les projections parentales, le nouveau-né, encore empreint de la sensorialité intra utérine, se situerait, pendant ses phases de sommeil, dans un état psychique illimité paradoxalement à l’antithèse de la dépendance absolue de l’Hiflosigkeit. Une vignette clinique où l’analyste se laisse plonger dans une identification sensorielle avec un bébé endormi, au sommeil rythmé par des mouvements de succion d’une tétine, nous invite à définir la liberté comme une troisième pulsion, affranchie des contraintes externes objectales ou corporelles. Berdj Papazian proposera d’introduire le concept de transitionnalité primaire pour nommer « cet état d’esprit détaché de tout centre de gravité et ouvert à toute la périphérie ». Cette fiction, terme utilisé dans la discussion, nous permettrait-elle d’illustrer les racines des croyances mystiques, inspirées dans un espace hors conflits, neutre et passager ? Cet espace serait-il celui de l’analyste « sans mémoire ni désir de compréhension » à certains moments de la cure, condition d’une expérience transformatrice ? Dans l’illustration clinique, la présence de la mère, occupée par le ménage alors que l’analyste est en osmose avec le bébé endormi, posera, dans la discussion, la question de la tiercéité. Quel serait le chemin du tiers pare-excitant à celui de la tiercéité psychique dans la clinique des états de dépendance extrêmes de l’enfant ?
Le texte de Monica Bomba, De la communication par le jeu : trois niveaux de symbolisation dans la psychanalyse d’enfants, est inspiré de sa longue et riche expérience de psychanalyste d’enfants et d’adolescents et de ses travaux théoriques sur le développement de l’enfant. Deux exemples de son travail clinique seront analysés à l’aide des travaux de Winnicott, avec un intérêt particulier pour le carrefour entre les concepts de communication et de jeu. Le Self intime, privé, détenteur d’une liberté vitale protégée de toute communication, doit être préservé dans le travail clinique qui tiendra compte de cette zone isolée, non affectée par les influences de l’objet. La communication sous forme de jeu est explorée dans un processus de développement en trois niveaux de symbolisation entre lesquels l’enfant oscille : ne pas communiquer (le soi tranquille, « going-on-being »), communiquer par l’expression verbale, et communiquer subjectivement. Ces concepts sont mis au service de transformations potentielles de la communication par le jeu dans un processus de croissance psychique et de subjectivation chez l’enfant ou l’adolescent.
Les quatre plénières ont proposé des axes de réflexion sur la liberté psychique en psychanalyse à partir de théorisations différentes, mais se référant toutes à l’aube de la vie psychique, dans des zones motrices, sensorielles, non symbolisées, ou préservées, et cela à l’aide d’illustrations cliniques de moments très régressifs. Les autres textes sélectionnés dans ce Bulletin permettront de poursuivre quelques fils rouges de ces plénières et proposeront également une ouverture sur la liberté de penser dans les œuvres culturelles ou les situations socio-politiques menaçant la liberté externe.
Dans son texte, « Il cherche liberté, qui est si chère… » Traduction, déterminisme, émancipation, Alberto Luchetti fait un remarquable exposé de la métapsychologie de Jean Laplanche, offrant une nouvelle compréhension de la clinique de Bernd Nissen. L’échec partiel de la traduction des messages énigmatiques issus de l’inconscient sexuel des adultes, aboutit à un secteur du psychisme non symbolisé, enclavé, hors topique, qui s’actualise violemment dans des actes destructeurs ou auto-destructeurs. Luchetti se réfère, comme Bernd Nissen, à une clinique où l’analyste doit s’engager corporellement, en double du patient, et parfois de façon quasi hallucinatoire, pour prêter au patient des « figurations de couverture » qui ouvrent sur le travail de rêve ou de deuil. A l’aide de l’alliance entre liberté individuelle et collective dans le destin de Dante, exilé de Florence, Alberto Luchetti propose une lecture de la barbarie qui mobiliserait ce secteur enclavé du psychisme dans les stratégies de domination ou d’anéantissement collectifs et idéologiques. La discussion de Brigitte Eoche-Duval ouvre sur un nouveau questionnement, rejoignant en partie celui de Laurence Kahn dans son ouverture : l’inconscient enclavé serait-il le lieu de l’hostilité primaire archaïque de l’enfant avec la haine de l’étranger menaçant sa survie ? A la destructivité propre à l’omnipotence infantile s’ajouterait une forme de sadisme, de jouissance non sexuelle. Mobilisée dans la psychologie des masses, cette hostilité laisserait-elle la place à la panique lorsque les liens d’identification aux idéologies groupales sont menacés de dissolution ?
Dans la continuité de la clinique de Monica Bomba, Christine Anzieu-Premmereur utilise la théorie de Winnicott sur le surmoi précoce dans un texte intitulé Liberté d’être et de penser accomplie grâce à l’analyse du surmoi primitif précoce. Une vignette clinique avec un nouveau-né refusant le sein et évitant le regard de sa mère montre comment l’intervention de l’analyste auprès de la famille peut alléger la destructivité et restaurer les capacités de traduction de la mère. Une autre vignette à l’adolescence, période de remaniement du surmoi, montre comme l’exploration analytique de premières relations, à l’origine d’attaques internes cruelles et paralysantes, a pu soulager, dans l’après-coup, un surmoi précoce féroce. Ce travail aboutira à la découverte d’un intérêt pour le fonctionnement psychique, défini comme source de « liberté de penser ».
Emmanuelle Chervet, dans son texte Degrés de liberté et choix infantiles : quelques illustrations, nous invite à saisir les traces infantiles à la source de l’inspiration créatrice dans deux œuvres. Le film de Florian Henckel von Donnersmarck L’œuvre sans auteur (2018) met en scène la vie de Gerhard Richter, peintre formé à Dresde dans sa jeunesse et qui échappera au conformisme en libérant sa créativité grâce à l’actualisation d’une histoire traumatique infantile. Le voyage analytique de Marie Bonaparte en quête de féminité dans ses théories sexuelles infantiles l’amènera à visiter dans l’écriture son enfance traumatique. Comment nos choix infantiles inconscients peuvent-ils devenir sources de liberté psychique et créatrice ? La discussion de Pilar Puertas opposera l´élaboration traumatique comme pilier de la conquête psychique au traumatisme qui « égare ou aliène ». Son texte ouvre également sur la puissance de symbolisation de l´œuvre à différents niveaux de représentation : dedans-dehors, sujet-objet, présent-passé.
Le texte d’Igor Romanov, Possibilité et valeur de la liberté dans un contexte de menaces à la survie physique et psychique, nous invite à réfléchir à la liberté dans un contexte politique traumatique, à partir d’exemples cliniques de patients traumatisés par la guerre, illustrés par des extraits de sa propre pratique et de celle publiée par H.Toma et H.Kehele. Les concepts de « self reflection » et de « self determination », empruntés à la recherche philosophique, lui permettront de discuter ses cas cliniques à la lumière d’une dynamique d’émancipation des expériences traumatiques par la digestion des pulsions de revanche grâce à l’urgence du pardon et de la réparation. La discussion de E.Hinze, posera la question épineuse de la liberté de penser de l’analyste face à ce type de patients, avec la nécessité de la libération de toute idéologie dans le cadre de la pratique analytique.
Dans Malaise dans la liberté, August Ruhs aborde la question de l’illusion de liberté, très présente tout au long de la conférence, en lien avec la désillusion de nombreux analystes dans des pays où la démocratie n’est plus qu’une façade. Dans certains contextes socio-culturels la liberté pourrait devenir un fardeau, voire une forme d’imposition tyrannique par sa position antithétique avec les besoins de sécurité. Ces situations font-elles écho aux restrictions de la liberté posées par l’hétéronomie des facteurs inconscients ? Se donner le pouvoir d’être libre prend généralement la forme d’une demie liberté, qui doit composer avec les désillusions des promesses de liberté illimitée du monde consumériste ou du marché des rencontres amoureuses. Le concept de choix forcés ouvrira, dans la discussion de Bent Rosenbaum, aux paradoxes d’une pensée dialectique en psychanalyse, tenant compte de l’enfermement par les relations idéologiques socio-culturelles.
Dans Political Caesura and the Analysts’ Freedom of Thought, Eran Rolnik évoque sa pratique et son engagement personnels, par ses écrits et ses fonctions institutionnelles, dans sa lutte contre les attaques de la démocratie et de la Loi en Israël. Ce texte pose la question des liens entre la pratique analytique et son contexte politique. La montée des pulsions destructrices ou tyranniques avec l’idéalisation de leaders soulageant le désespoir, la coupure du monde interne induite par celle avec les distorsions de la vérité dans les régimes où la liberté de penser est menacée, obligeraient les analystes à développer une capacité de penser leur contexte socio-culturel en écoutant leurs patients. Pour Eran Rolnik les conditions de la liberté collective déterminent les conflits propres à la liberté individuelle mobilisés dans la cure. Défendre la liberté de penser en démocratie libérale rejoindrait-il l’entreprise de la psychanalyse ? Pouvons-nous être psychanalyste dans un régime autoritaire privant l’individu de la liberté de penser ou de protester ? C’est avec beaucoup d’émotion que nous publions, à titre posthume dans ce bulletin, la discussion d’Eran Rolnik par Klaus Grabska, décédé quelques mois avant la conférence. Nous rendons hommage à sa pensée, à son engagement, par ce texte écrit peu de temps avant son décès.
Vous trouverez toute la richesse et la diversité des présentations de la conférence sur la première page du site de la FEP Conference 2025: Pre-published papers – European Psychoanalytical Federation.
Claire-Marine François-Poncet,
Directeur de publication de la FEP
Mai 2025