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Nous sommes très heureux de vous retrouver au printemps, pour un film qui célèbre l’énergie du corps quand il vit et revit !
Cédric Klapisch nous présentera son film En Corps et nous dévoilera le monde de la danse à travers des images d’une grande beauté.Le Mercredi 29 Mars 2023, à 20h30
Au Studio des Ursulines,
10 rue des Ursulines, 75005 Paris.
Avec En Corps,
de Cédric Klapisch, en sa présence
En vous espérant nombreux, toutes les informations utiles se trouvent sur la pièce jointe.
Amélie de Cazanove, Léopoldine Lalu, Pierre Sullivan et Bernard Touati
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Après quatre ans d’absence sur les écrans, Cédric Klapisch revient avec En corps (…), interprété par la première danseuse à l’Opéra de Paris, Marion Barbeau, qui mène parallèlement une carrière dans le contemporain. Le réalisateur signe un de ses meilleurs films, d’une beauté visuelle de chaque instant. Il raconte la conversion d’une danseuse classique à la danse moderne, après un accident qui aurait pu lui interdire d’exercer à jamais son art.
(…) Un beau scénario, des images superbes, Cédric Klapisch est passionné par son sujet. Il est merveilleusement servi par Hofesh Shechter, chorégraphe israélien, et Thomas Bangalter (Daft Punk), compositeur (…). Le cinéaste semble appliquer une discipline toute chorégraphique dans sa réalisation, lui qui nous a plutôt habitué à une nonchalance formelle, pleine d’atmosphère, mais réaliste, sinon naturaliste. En corps est peut-être, de ce point de vue, son film le plus ambitieux et le plus abouti : dansez maintenant !
Jacky Bornet, franceinfo Culture
L’ouverture d’En corps ne manque ni d’audace, ni de panache. Dix minutes d’une représentation d’un ballet, La Bayadère, sans qu’on devine de quoi va parler le film. Un parti pris par lequel Cédric Klapisch place le spectateur en position active, l’entraîne dans ce qui l’a conduit à imaginer et tourner ce film. Sa passion pour la danse qui s’était déjà exprimée à travers divers documentaires et captations mais jamais par la fiction. Le récit tient ici volontairement en une phrase : après une grave blessure, une danseuse classique de 26 ans, tente de se réparer alors qu’on lui annonce sa carrière terminée. En corps n’a rien d’un suspense sur sa capacité à exercer ou non de nouveau son art. Ce qui intéresse Klapisch c’est le processus de reconstruction, les passerelles entre deux mondes – la danse contemporaine et moderne – que tant jurent irréconciliables. Il ne traite jamais cet art par le prisme de la compétition exacerbée (à l’image d’un Black Swan) mais par la manière dont il envisage la pratique de cet art : une passion plutôt qu’un sacerdoce. Son œil connaisseur et la caméra à l’affût d’Alexis Kavyrchine (Adieu les cons) donnent naissance à une œuvre enveloppante mais jamais mièvre et parsemée subtilement de moments de comédie comme Klapisch sait si bien les trousser (…).
Thierry Chèze, Première
Il y a quelque chose de très touchant à voir Cédric Klapisch poursuivre encore aujourd’hui sa radiographie générationnelle. Deux moi (2019) filmait le quotidien de jeunes adultes prisonniers de leur solitude hyperconnectée. En corps s’apparente à une réponse au film précédent, une débauche de contacts et de chair, car le cinéaste adjoint à son portrait une passion présente chez lui depuis quarante ans : la danse.
(…) A ce canevas on ne peut plus conventionnel, celui du récit d’apprentissage et de réparation, Klapisch adjoint une très belle idée : le milieu de la danse n’est pas réduit à un décor, un milieu rapidement filmé, mais devient le véritable sujet du film qui, on le sent, pose des questions de mise en scène, brillamment résolues : comment filmer des corps ? Filme-t-on de la même façon les danses classique et contemporaine ? (…)
Murielle Joudet, Le Monde