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Hommage de Clarisse Baruch, présidente de la SPP
Jean-Luc Donnet
- Au nom de la SPP, de tous ceux qui ne sont pas là aujourd’hui, et qui auraient tant voulu lui témoigner ce qu’ils ont reçu de lui.
- Il a donné à la SPP autant qu’il est possible, sur tous les plans :
- Sur le plan clinique, évidemment : c’était un clinicien reconnu dans son humanité, la finesse et la profondeur de son écoute. Une de ses anciennes analysantes me disait : « il entrait vraiment dans le monde de l’analysant, dans tous les personnages qui apparaissent ; il avait une capacité de questionnement intérieur, d’exploration des limbes les plus intimes. Ce à quoi se rajoutait une lumière humoristique, et un relief de la pensée et de l’affect ».
- Sur le plan théorique, ensuite. Il a écrit près de 200 textes, je ne citerai que ses ouvrages, mais dans leur totalité, tant ils sont révélateurs de l’étendue et de la profondeur de ses champs d’intérêt :
- Pour commencer, L’enfant de ça, en 1973, avec André Green, qui à la fois interroge la consultation psychanalytique, témoigne des problématiques liées à l’inceste, et propose le concept de psychose blanche
- Ensuite, son intérêt s’est approfondi autour de de la situation analytique en elle-même : que se passe-t-il avec cette proposition si particulière, d’être allongé sur un divan, un analyste derrière, à devoir dire tout ce qui vient. Dans ce fil, il publie en 1995 « Le divan bien tempéré », en 2005 « la situation analysante », en 2014 « Pourquoi la règle », en 2016 « Dire ce qui vient » et en 2017 « Une traversée du site analytique ».
- Et, avec peut-être un pas de côté, une réflexion contretransférentielle particulière, autour de l’humour, avec « L ‘humour et la honte » et « l’humour tendre ».
Et plus de 150 articles, qui développent autant de concepts fondamentaux, tels que le psychophobe, l’attention en égal suspens, le double cadre, et bien d’autres.
- Il a également formé des générations d’analystes, dans ses supervisions bien sûr, mais aussi et peut-être surtout, en tant que directeur du Centre de Consultation et de traitement psychanalytique Jean Favreau.
Il développé ce qui constitue le « ton CCTP », c’est à dire l’analyse ciselée des entretiens, le dépliement de tous les détails et le travail sur leur portée, l’attention à tous les indices de transfert ou de contre transfert. Il a beaucoup apporté pour développer la richesse des discussions du « groupe restreint », phare du CCTP.
- Et enfin il a œuvré sur le plan institutionnel, depuis son entrée à la SPP en 1967, par ses participations au Conseil d’administration, aux réflexions sur les critères de formation et son attachement au bon fonctionnement de la « maison SPP ».
- je voudrais maintenant témoigner à titre plus personnel. Jean Luc Donnet m’a particulièrement touchée dans ses prises de parole lors des conférences de ses collègues. Il avait une capacité inouïe à écouter ce qui se disait, à rassembler l’essentiel, à relier différents propos tenus à un bout ou à l’autre de la conférence, pour restituer ensuite dans une synthèse éblouissante, des suggestions ou des ouvertures totalement inattendues. Sa capacité d’attention et de jonglage avec une multiplicité d’idées simultanées m’a bien souvent époustouflée.
- un autre moment m’est resté gravé en mémoire : un discours d’hommage à Jean-Louis Baldacci, lors duquel Jean-Luc Donnet a fait un discours d’une telle drôlerie mais aussi d’une telle visible justesse, que l’assemblée tout entière s’est tenue les côtes. Je pense que ce jour-là m’a été révélé un personnage que je n’avais pas pu encore eu l’occasion de rencontrer.
- pour terminer je vais vous lire quelques lignes que Christine Bouchard, qui ne peut pas être là aujourd’hui, a écrite pour lui :
« j’aurais voulu partager avec vous tous cet étrange moment, non pour témoigner des qualités et de l’originalité de l’analyste qu’était Jean-Luc, ce qui sera fait en d’autres temps mais dire comme j’étais touchée dès sa rencontre par sa profonde humanité, sa générosité, sa simplicité, et comme j’ai apprécié son caractère très direct dans les échanges. Avoir travaillé plus de 35 ans avec lui m’est infiniment précieux. »
Clarisse Baruch
Hommage de Jean-Louis Baldacci
Jean-Luc Donnet,… quelques mots
La mort bien réelle, lorsqu’elle est si récente demeure une abstraction mais une abstraction étrange car chargée de sentiments. Comment, l’ami avec lequel on parlait il y a encore quelques jours, peut-il soudain ne plus répondre ? Et banalité de dire qu’il va falloir un moment pour réaliser qu’il ne répondra plus. Pourtant dans l’intervalle, l’attente d’une réponse insiste et empêche le cortège des souvenirs de revenir. Alors on fait appel à d’autres souvenirs, ceux d’ êtres chers déjà perdus , des souvenirs reconquis, porteurs d’une force bien vivante. L’on fait aussi appel aux autres, amis et familles, qui vont nous permettre de partager et de transformer l’émotion. D’ailleurs en écrivant ces quelques lignes, qui me faisaient anticiper ce jour, des moments de dialogues avec Jean-Luc sont revenus. Mais difficile à ce stade en s’essayant au «- je me souviens », de trouver un style juste de discours. Alors je vous livre les mots comme ils sont venus.
1er moment :
Nous sommes rue st jacques sortant de l’un de nos séminaires et nous parlons des fins d’analyse et du deuil du transfert. Il s’échauffe : « – la réduction progressive du nombre de séances ? j’y crois pas, ! ça serait alors comme un sevrage ?… et puis y-a-t-il des deuils achevés ?… une part de déni n’est-elle pas toujours nécessaire ?… l’inachèvement n’est-il pas la condition du transfert… et heureusement,…la capacité de transfert ça s’arrête pas avec l’analyse ! » J’écoute et je pense à sa formule selon laquelle le destin du contre-transfert de l’analyste serait de se retransformer en transfert, en particulier en transfert sur la psychanalyse via le groupe de collègues . Il a probablement raison, c’est jamais terminé en tout cas pour les analystes. Nous en faisons régulièrement l’expérience au CCTP. Mais pour les autres ?
je lui dis mon accord partiel avec lui tout en prenant l’exemple d’une patiente qui contredit radicalement sa position . Cela se terminera par un colloque du CCTP sur les diverses manières de terminer un traitement psychanalytique . Nous y verrons alors les différentes options se déployer avec fécondité.
C’était cela Jean-Luc, favoriser le débat et le travail sans imposer jamais une unique manière de voir mais en préservant toujours la référence à la situation analytique . Dans tous les messages de collègues et d’amis reçus avant ces obsèques, c’est le mot « transmission » qui revient le plus souvent. Ces remerciements ne concernent pas tant la transmission d’options théoriques ou techniques mais avant tout la transmission généreuse d’une méthode d’échange qui garantit la liberté et le plaisir de penser.
Second moment
C’est au téléphone, nous parlons de nos dernières paroles avec Françoise, une amie très chère. Nous sommes bouleversés par sa fin toute proche et nous transformons notre peine en un nouveau dialogue contradictoire : lui parle de lui avoir dit « Adieu » et moi « Au revoir ». …Je lui demande comment un libre penseur comme lui peut encore dire adieu et lui, comment je peux m’accommoder de l’illusion régressive de l’au revoir ? Puis dans une sorte d’opération auto méta dont il avait le secret, lui vient le souvenir de son grand ami Jean-Pierre et de ses paroles au seuil de la mort : « – j’y crois pas vraiment » aurait-il dit. Nous tombons d’accord sur la force et l’humour admirable de la formule, « j’y crois pas vraiment ! » :… une ambiguïté transmise qui jusqu’au bout peut nous permettre de vivre en riant du tragique .
Et aujourd’hui, y croyons-nous vraiment ?
Troisième moment :
C’est mon pot de départ à la retraite du « Centre » : Jean-Luc nous propose une sorte de sketch désopilant concernant la novlangue des acronymes qui nous a été imposée lors certifications successives du « Centre ». Il pense que je vais fuir tout cela mais s’inquiète pour moi : ne vais-je pas me replier sur mon île profitant des paysages, des pastagas et des siestes plutôt que d’écrire les livres que je me dois d’écrire ? Dans l’après-coup je pense qu’il parlait aussi de lui de son île, des apéros au soleil et des siestes dont il fallut s’arracher pour écrire. J’ai alors compris que nous étions tous des paresseux contrariés, des travailleurs obligés redoutant le repos. Mais pourquoi ? Un jour que j’interrogeais avec lui l’origine de cet amour des îles il proposa que cela donnait peut-être l’illusion d’être l’élu. J’ai alors réalisé que nous partagions avec Ulysse et comme beaucoup, le mythe du retour et j’ai mieux cerné l’importance pour lui de la navigation et du travail : parvenir avec eux à s’arracher à l’influence hypnotique de la mer , du vent et de leurs chants ; une façon de retrouver la séduction trompeuse des débuts et de s’en affranchir ? N’est-ce pas en croisière qu’il a écrit le psychophobe ?
Quoiqu’il en soit mon cher Jean-Luc, tu nous as permis avec « Le centre », « Le centre » tel le mat d’Ulysse, de continuer d’écouter le chant des sirènes de l’ICS, de le transformer en paroles audibles, et de dépasser la phobie qu’il suscite en engageant la plupart d’entre nous, dans la traversée solitaire de l’écriture.
Dans le contexte géopolitique qui menace de plus en plus de nous conduire à un psychique traumatique au-delà du principe de plaisir, il apparaît essentiel de résister à toutes les formes de radicalité en préservant et en construisant des îlots d’écoute et de recherche sur la folie humaine. Aussi, ne t’inquiète pas , surmoi oblige nous n’allons pas te laisser trop longtemps profiter de cette pause parnassienne. Rapidement nous reprendrons le dialogue avec toi et tes compères déjà partis .
Avant de terminer je voudrais remercier toute la famille Donnet. Remercier enfants , petits enfants et arrière petits enfants , de nous avoir fait partager une part de leur intimité et de leurs souvenirs. Une première fois à l’occasion des obsèques de Danielle et aujourd’hui avec ceux de Jean-Luc. Nous avons pu ainsi découvrir une vraie identité familiale, une famille avec son style propre, une famille ouverte . Cette mise en perspective familiale va rendre Danielle et Jean-Luc plus vivants dans nos souvenirs .
D’ailleurs un dernier me revient , c’est la voix de Jean-Luc laissée sur mon répondeur , il commençait toujours par : « -Salut c’est Jean-Luc… »
« Salut ! », c’est vrai qu’il ne disait, ni bonjour, ni au revoir , ni adieu, mais toujours « Salut ! », qu’il arrive ou qu’il parte.
Partir , revenir, départ et retour… encore Ulysse !
Alors, Salut Jean-Luc !
Salut et grand merci.
Hommage d’Évelyne Chauvet : 25 octobre 2022
Evelyne Chauvet
La perte de Jean-Luc Donnet a suscité chez nous tous une infinie tristesse, lui qui depuis tant d’années était à nos côtés, aux séminaires, rencontres, lieux de discussion ou colloques, mais aussi, pour beaucoup d’entre nous, à nos côtés pour nos travaux respectifs . Nous avons perdu, pour certains un ami fidèle, soutenant et stimulant, et pour des générations un grand psychanalyste, un auteur qui nous a formés, enseignés, enrichis de toute sa pensée, un psychanalyste du monde contemporain, innovant, et percutant, dont l’œuvre restera comme celle d’un successeur de Freud essentiel à la psychanalyse.
Il aimait parler de son cheminement au fil des ans comme d’une « Odyssée psychanalytique ». J’ai gardé un souvenir très vivant de cette journée que nous avions consacrée à son œuvre en 2017 à laquelle il avait donné comme titre « Une traversée du site analytique ». Ce fut pour moi un privilège et un honneur de préparer cette journée qui a été passionnante. Je me souviens du soin qu’il avait mis à répondre à chaque intervenant et du « mal de chien » c’est l’expression qu’il avait employée pour parler de son travail en réponse, après le colloque et en vue de l’édition, à la fois pour dire la profondeur et la complexité des interventions et la valeur qu’il accordait à la pensée de chacun, tant il était respectueux et soucieux de poursuivre au mieux le dialogue avec eux.
Il sera resté dans le bateau analytique jusqu’au bout, tel son héros « aux mille ruses », il a continué à affiner sa pensée aux côtés de tous ceux avec qui il travaillait avec exigence, humour, rudesse parfois, mais non sans tendresse à sa manière. Il avait un intérêt constant et passionné pour l’inconscient dont il traquait les ombres et les traces, tant il aimait cette aventure de pensée qui ne disait jamais son dernier mot.
La psychanalyse fut pour lui l’aventure d’une vie et une traversée continue de la méthode freudienne confrontée à ses limites et à sa paradoxalité, qu’il comparait à « une expédition à risques » en marin qui sait que toute maitrise reste soumise à l’imprévu et à l’aléatoire mais qui sait aussi la valeur de l’expérience. JL Donnet ne lâchait pas son objet d’investigation avant d’en avoir creusé tous les aspects possibles, mais il se méfiait de toute tentation de dénier la limite d’une théorisation qui chercherait à trop maitriser son objet. Ce fut là in point essentiel de sa transmission. Toujours plus d’exigence, mais toujours avec justesse et raison.
Il avait à l’égard de théorie psychanalytique qu’il ne concevait pas hors d’une confrontation à l’expérience, une passion « gourmande », tout défi aiguisait sa pensée, il allait à la rencontre de l’inconscient qui se présentait pour lui, du moins tel que je l’ai ressenti, comme face à une gourmandise aux mille feuilles, à découvrir l’une après l’autre, à travers le temps et les multiples renversements et remaniements qu’il implique.
Depuis l’annonce de son décès, aujourd’hui j’ai choisi d’évoquer en guise d’hommage, ses deux textes sur l’humour, depuis « l’humoriste et sa croyance » en 97 à « l’humour tendre » en 2009, extraordinaire travail d’élaboration en deux temps, deux époques, avec la place qu’il accordait au jeu et sa prime de plaisir… Il a fait valoir après Freud, le caractère sublime de l’humour, et sa valeur d’investissement transitionnel de la réalité. L’humour était pour lui un autre jeu pour étendre et défendre ce qu’il appelait « le champ du pensable »… Nous savons tous son intérêt puissant pour la pensée, que celle-ci puisse passer par l’humour ou par l’agir, l’important pour lui étant de la rendre possible.
Je terminerai par un détail au regard de l’immensité de son œuvre, issu de nos échanges et/ou de mes lectures de ses écrits : une expression très condensée comme il en avait le secret, pour parler de son plaisir à écouter l’inconscient : il aimait démasquer ce qu’il appelait « le vrai du vrai » … Telle est sans doute la recherche de tout psychanalyste et de tout analysant.
Merci à Jean Luc Donnet pour tout ce qu’il nous a généreusement apporté. Il va nous manquer.
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C’est avec une immense tristesse que la Société psychanalytique de Paris annonce le décès de Françoise Coblence, une de nos collègues les plus éminentes et les plus engagées, le 29 juillet 2021.
Née en 1949, agrégée de philosophie, Françoise Coblence a été professeure émérite d’esthétique à l’université de Picardie Jules Verne, et responsable du Centre de recherches en arts de cette université. Elle a publié notamment Le Dandysme, obligation d’incertitude (Puf, 1988), Les attraits du visible (Puf, 2005), des articles sur Baudelaire et le dandysme, H. Arendt et E. Levinas (notamment dans la Nouvelle Revue de psychanalyse). Elle a dirigé la publication de Les fables du visible et l’esthétique fictionnelle de Gilbert Lascault (Bruxelles, La lettre volée, 2003).
Françoise Coblence est entrée à la Société Psychanalytique de Paris en 1996, est devenue adhérente/titulaire en 2003, puis formatrice en 2011.
Très attachée à la transmission, elle avait initié des séminaires d’écriture de psychanalyse pour que les collègues soumettent davantage d’articles à la revue, et s’impliquait beaucoup dans la formation des futurs analystes, avec passion, exigence et bienveillance. Ses plus récentes recherches portaient sur l’articulation de l’esthétique et de la psychanalyse, en particulier autour de l’empathie. Françoise Coblence s’est très activement engagée dans les activités scientifiques et institutionnelles de la SPP, et a pris part à de nombreuses reprises aux différents Conseils et Commissions. Elle était actuellement membre du Conseil d’Administration, du comité d’éthique, et directrice du comité de la Bibliothèque Sigmund Freud. Nous perdons une collègue remarquable, une compagne de route indéfectible, et pour beaucoup d’entre nous, une amie.
• Messages de différents présidents de société de psychanalyse
• Messages personnels des membres, collègues et amis
Si vous désirez écrire un message en hommage à Françoise Coblence, vous pouvez l’envoyer à cette adresse-ci. Nous les publierons au fur et à mesure dans cette page de l’espace privé.
Créée au printemps 2021, la boutique de la SPP propose de réserver des conférences ouvertes ou des évènements, de commander des publications de SPP-Édition et des enregistrements vidéos en v.o.d..
POINTS DE VUE
Au nom du travail des psychanalystes — Elisabeth Levy
À propos du communiqué sur les revendications des psychologues – Jacques Boulanger
À venir
PETITES ANNONCES — OFFRES D'EMPLOI
N’hésitez à nous communiquer vos annonces : recherche, offre ou partage de cabinet ; remplacement, etc.
Le service de Dermatologie de l’Hôpital Cochin est divisé en plusieurs secteurs : une hospitalisation traditionnelle avec 13 lits dont 2 de soins palliatifs, un hôpital de jour avec 12 à 15 patients par jour, une consultation et une unité de chirurgie ambulatoire. La moitié des patients suivis en hospitalisation ou en hôpital de jour sont traités pour des cancers cutanés métastatiques (mélanome principalement). Ces patients sont parfois jeunes avec des situations familiales complexes. L’autre moitié des patients est prise en charge pour des pathologies dermatologiques inflammatoires chroniques (eczéma, psoriasis, maladie de Verneuil, maladies bulleuses…) qui ont souvent un fort retentissement psychologique du fait de leur caractère affichant et des souffrances physiques qu’elles engendrent. La sévérité des patients en hospitalisation conventionnelle est illustrée par un % élevé de près de 50% de patients ayant un score de 3-4 et l’unité prend en charge des patients en soins palliatifs avec possibilité de 2 lits dédiés.
Le poste à pourvoir a pour objectif de venir compléter l’équipe du service médical pour accompagner et prendre en charge ces patients suivis en hospitalisation complète et en hôpital de jour. Le travail consistera en des consultations individuelles avec les patients, parfois leurs familles, ainsi que des concertations en équipe au sujet des patients les plus fragiles.
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Le pôle Centre Val de Loire recherche un(e) psychologue en CDI à temps plein pour le dispositif DITEP Pellevoisin. Vous travaillerez sur les deux sites de Pellevoisin et Châteauroux, avec des déplacements fréquents entre les deux sites.
Rattaché(e) hiérarchiquement au directeur de l’établissement, vous réaliserez l’ensemble des activités principales dans le respect des orientations de la direction, dans le cadre du projet associatif Moissons Nouvelles, des projets de l’établissement et de la démarche inclusive.
Vos missions principales sont les suivantes :
– Le recueil d’informations et de bilans pour la synthèse d’admission ou en cours de séjour afin de concourir à l’établissement d’un diagnostic selon toute méthode ou technique maîtrisée de son choix et en conformité avec la déontologie professionnelle,
- – La participation à l’élaboration des projets d’accompagnement et la détermination des conditions d’intervention,
- – La réalisation de soins et d’activités dans le but de remédier aux difficultés des jeunes,
- – La rédaction de comptes rendus relatifs aux observations et interventions,
- – La surveillance des évolutions liées aux interventions,
- – La participation au soutien à la parentalité,
- – La rédaction de notes de synthèse et autres rapports,
- – La participation aux réunions d’équipe et de supervision,
- – La participation aux commissions enfance.
PROFIL
Vous êtes titulaire du titre de psychologue, master 2 en psychologie clinique, pathologique, de l’enfant et de l’adolescent, ou équivalent,
Une expérience confirmée dans le secteur serait fortement appréciée.
Grille conventionnelle cadre technique classe 3, niveau 1, selon la CCN 66
Martine Clouin est membre de la SPP, dans le cadre de la cessation de ses activité en patientèle, elle vide son cabinet, et souhaite donner la presque totalité de sa bibliothèque aux jeunes collègues qui pourraient être intéressés.
Martine Clouin propose la date du lundi 16 septembre de 18 heures à 22 heures pour ouvrir mon cabinet situé 8, rue Maublanc 75015 Paris.
Téléphone : 06 08 96 04 19
E-mail : martine.clouin@wanadoo.fr