DATE
LIEU
41, boulevard du temple, Paris, 75003
revue Cliniques
collection Débats de psychanalyse
L’insolence du symptôme
vendredi 25 septembre 2020
théâtre Déjazet – 41, boulevard du temple, 75003 Paris
INFORMATIONS IMPORTANTES CONCERNANT LE COLLOQUE
Le colloque propose deux modalités de participation : SUR PLACE OU EN VIRTUEL (En direct ou en différé).
Compte tenu du contexte actuel, le colloque sera organisé en cohérence avec les règles sanitaires en vigueur dans les salles de spectacles, salle de conférences et théâtres (port du masque, Solution Hydro Alcoolique, distances physiques…)
N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements:
Contact : revue.cliniques@apspi.net
Programme : https://apspi.net/prochain-
Inscription en ligne : https://www.editions-eres.
renseignements :
revue.cliniques@apspi.net
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MODALITÉS DE PARTICIPATION : les participants peuvent s’inscrire, soit pour assister sur place, soit pour suivre le colloque en direct ou en différé (voir « télécharger le bulletin d’inscription » ci-dessus)
Argument
Le symptôme psychique est décidément insolent : d’aucuns voudraient le faire disparaître au plus vite, et pourtant souvent il résiste, se transforme, provoque. Tandis que du point de vue médical le symptôme n’est qu’un écart pathologique vis-à-vis de la norme, Freud a su reconnaître en lui un compromis résultant d’une conflictualité au sein de la psyché : un compromis entre désir et interdit mais aussi, au-delà du principe de plaisir, un « poste frontière » qui permet de défendre le Moi contre l’angoisse. La conservation des symptômes peut alors à l’extrême relever de la survie psychique. L’analyste se doit donc de distinguer les configurations où peut être dégagé le sens refoulé inhérent au symptôme de celles où il s’agit de contribuer à « créer » un sens à ce qui s’exprime à l’insu total du sujet. Véritable création, le symptôme s’inscrit en tout cas dans une relation intersubjective qui peut interroger les modalités du complexe d’Œdipe comme du lien primaire. Ce n’est donc que dans la relation transférentielle que sa dynamique peut être rejouée et déjouée. Car il ne s’agit pas tant bien sûr de se satisfaire de sa persistance que d’ouvrir vers d’autres modalités possibles d’être au monde, et pour cela la psychanalyse ne saurait faire l’impasse sur les versants érotiques et destructeurs de la pulsionnalité humaine.
À l’occasion de la parution du numéro de Débats en Psychanalyse (Puf) sur le symptôme en 2018 et de deux numéros de la revue Clinique, paroles de praticien en institution en 2020, les équipes éditoriales de ces publications s’associent lors de ce colloque pour proposer une réflexion commune qui s’adresse à la fois aux praticiens en cabinet et en institution.
Programme
8h30 – 9h00 : Accueil des participants
9h00 – 10h00 : Ouverture Charlotte Perrin-Costantino – Isabelle Martin-Kamieniak
Conférence introductive « Le symptôme dans la société » Alain Ehrenberg
10h00 – 11h15 : Le symptôme : un message en quête d’une traduction ?
Table ronde présidée par Elisabeth Ferreira – Discutante : Kalyane Fejtö
La grammaire du symptôme dans le soin à plusieurs partenaires. Emmanuelle Chervet
Quand le psychanalyste travaille le symptôme au corps. Agnès Lauras-Petit
11h15 – 11h45 : Pause
11h45 – 13h00 : Le symptôme : être ou avoir ?
Table ronde présidée par Mariane Veilleux – Discutant : Christophe Ferveur
Entendre et travailler avec le symptôme selon sa sensibilité clinique. Jean-Nicolas Despland
Le caractère du symptôme et le symptôme de caractère. Vassilis Kapsambelis
14h30 – 15h45 : Le roc du symptôme
Table ronde présidée par Julie Platiau – Discutant : Roland Havas
1, 2, 3… Symptôme ! Marie-Laure Léandri
Symptôme extra-psychique, mises en scène du corps dans la clinique contemporaine. Pablo Votadoro
15h45 – 16h15 : Pause
16h15 – 17h30 : Le symptôme : un trouble-fête ?
Table ronde présidée par Anaïs Devaux – Discutant : Alain Braconnier
Le symptôme en psychopathologie du travail : entre réalité psychique et réalité sociale. Isabelle Gernet
Les symptômes de l’institution entre l’individu et le Tout. Catherine Ducarre
17h30 – 17h45 : Conclusion Charlotte Perrin-Costantino – Isabelle Martin-Kamieniak
Intervenants
Emmanuelle CHERVET : Psychanalyste formatrice de la SPP, Secrétaire scientifique SPP, Psychiatre, Ex-responsable de la consultation adolescents de l’ITTAC (Villeurbanne).
Charlotte PERRIN-COSTANTINO : Psychologue clinicienne, Psychanalyste membre de la SPP, Responsable du Département de Psychologie ORPEA-CLINEA, Doctorante PCPP Université Paris Descartes-Sorbonne Paris Cité.
Jean-Nicolas DESPLAND : Psychiatre psychothérapeute, Psychanalyste membre de l’EFPP, Professeur ordinaire UNIL et Directeur de l’Institut universitaire de psychothérapie, CHUV, Lausanne.
Catherine DUCARRE : Psychanalyste membre de la SPP, Psychologue clinicienne, Référente Département de Psychologie ORPEA-CLINEA.
Alain EHRENBERG : Sociologue, Directeur de recherche émérite au CNRS.
Isabelle GERNET : Psychologue clinicienne, Maître de conférences en psychologie clinique, Laboratoire PCPP Université de Paris.
Agnès LAURAS-PETIT : Psychomotricienne, Psychologue clinicienne, Psychanalyste membre de la SPP et SEPEA.
Marie-Laure LEANDRI : Psychologue clinicienne. Psychanalyste membre de la SPP. Psychanalyste au CCTP-Centre Jean Favreau, au CEJK, ancienne Directrice de la Monographie du Centre Binet.
Isabelle MARTIN-KAMIENIAK : Psychologue, Psychanalyste titulaire formateur de la SPP, Directrice de la collection Débats en psychanalyse, Directrice adjointe de la Revue Française de Psychanalyse.
Vassilis KAPSAMBELIS : Psychiatre, Psychanalyste membre de la SPP, Directeur du Centre de psychanalyse de l’ASM 13.
Pablo VOTADORO : Psychiatre, Psychanalyste Institut Mutualiste Montsouris, Chercheur associé au CRPMS Paris VII.
Discutants et présidents de séance
Alain BRACONNIER : Psychiatre-Psychanalyste, ASM 13.
Anaïs DEVAUX : Psychologue clinicienne, Clinique Villa des Pages CLINEA, Référente Département de Psychologie ORPEACLINEA.
Kalyane FEJTÖ : Psychanalyste membre de la SPP.
Elisabeth FERREIRA : Psychologue clinicienne, Résidence Les Artistes de Batignolles, ORPEA.
Christophe FERVEUR : Psychologue clinicien (FSEF). Psychanalyste membre de la SPP, Président du Réseau de Soins Psychiatriques et Psychologiques pour les Etudiants (RESPPET). Enseignant à l’EPP Paris, Consultant Préventions des Risques Psychosociaux des personnels des Universités de Paris, Formateur APEP.
Roland HAVAS : Psychiatre, Psychanalyste, membre titulaire formateur de la SPP.
Julie PLATIAU : Psychologue clinicienne, Référente Département de Psychologie ORPEA-CLINEA, Responsable pédagogique APSPI.
Mariane VEILLEUX : Psychologue clinicienne, Clinique de l’Alliance CLINEA, Référente Département de Psychologie ORPEACLINEA, Responsable pédagogique APSPI.
COMITÉ D’ORGANISATION
Comités éditoriaux de la revue Cliniques (érès) : Cécile Antigny, Garance Belamich, Sabrina Ben Bouazza, Annick Bismuth (†), Alain Braconnier, Anne Brun, Éloïse Cailleux, Pierre Charazac, Jean-Pierre Chartier (†), Charlotte Perrin-Costantino, Patrick De Saint-Jacob, Pierre Delion, Stéphane Deroche, Pierre Georges Despierre, Anaïs Devaux, Catherine Ducarre, Michel Dugnat, Élisabeth Ferreira, Christophe Ferveur, Catherine Fourques, Patrice Huerre, Philippe Jeammet, Francis Katchadourian, Blandine Laroche, Patrick Lemoine, Alain Lemosof, Jamie Lenchantin, Elysé Linde, Léa Mercier, Sylvain Missonnier, Juan-David Nasio, Julie Platiau, Marie-Jean Sauret, Maud Sergent, Sophie Sudraud, Mariane Veilleux, Benoit Verdon, Jean-Michel Vives, Xanthie Vlachopoulou, Daniel Widlöcher.
Les comités éditoriaux Débats en Psychanalyse (puf) : Jacques Angelergues, Laure Bonnefond-Tort, Jacques Bouhsira (Directeur Adjoint), Bernard Chervet, Charlotte Perrin-Costantino, Laurent Danon-Boileau (Directeur), Daniel Irago, Marie-Laure Léandri, Anne Maupas, Isabelle