WEEK-END DE LA SEPEA
15, 16 et 17 mars 2019
Échange franco-britannique sur la psychothérapie psychanalytique de l’enfant et de l’adolescent aujourd’hui
Association Quartier Notre-Dame des Champs
92 bis bd du Montparnasse – 75014 PARIS
Vendredi 15 mars à 21 heures
Luis Rodriguez de la Sierra (BS/SEPEA)
Récit d’une cure
À partir de la psychanalyse d’un adolescent en détresse profonde avec angoisses somato-psychiques, considération sur les apports d’Anna Freud pour l’analyse des anomalies précoces du développement.
Discutants :
Trudy Mc Guinness-Sandler (BS) et Florence Guignard (SPP, SEPEA)
Samedi 16 mars de 9h à 12h et de14h à 17h
Une journée de travail clinique
Huit ateliers cliniques co-animés par nos invités britaniques et les membres de la SEPEA/API, dans le but d’aborder les problèmes posés par la théorie de la technique en psychothérapie psychanalytique avec l’enfant et l’adolescent.
Dimanche 17 mars de 9h à 12h
Table ronde en hommage à James Gammill
Les rééditions du conflit œdipien et des angoisses précoces au cours du développement psychique, dans le sillage de Mélanie Klein
Avec :
Bianca Lechevalier (SPP, SEPEA), Catalina Bronstein (BS) et Viviane Green (British Society)
Accueil et enregistrement des inscriptions de dernière minute à 20h15
Télécharger le bulletin d’inscription
ARGUMENT
Londres, 1939, il y a 80 ans. Quelques jours après la déclaration de la Deuxième Guerre Mondiale, y décède Sigmund Freud. L’année précédente il s’y était réfugié in extremis avec sa famille. Londres comptait déjà de nombreux psychanalystes, notamment Mélanie Klein, Ernest Jones et Edward Glover. Dès 1939 et pour plusieurs générations, Anna Freud, Dorothy Burlingham, Donald Woods Winnicott, Herbert Rosenfeld, Hanna Segal, Moses et Egle Laufer, Joseph et Anne-Marie Sandler, W. R. Bion, Donald Meltzer et bien d’autres trouvèrent à Londres l’ouverture d’esprit et l’accueil nécessaires à l’éclosion de leur œuvre et contribuèrent ainsi à l’édification de cet art scientifique – ou de cette science artistique – qu’est la psychanalyse.
Depuis cette époque, Londres est donc le cœur symbolique des développements de notre discipline, le point de départ de ses rejetons dans le monde entier. À travers des débats nombreux et souvent passionnés – par exemple les fameuses Controverses entre Anna Freud et Mélanie Klein – Londres a toujours inclu tous les âges de la vie dans l’exercice clinique de la psychanalyse. C’est pourquoi, notamment, les psychanalystes d’enfants et d’adolescents des cinq continents se sont toujours tournés avec un grand intérêt vers cette cité emblématique de la psychanalyse.
La SEPEA ne fait pas exception, qui entretient des liens étroits avec plusieurs membres de la communauté psychanalytique britannique. Pour les quatre-vingts ans de l’installation fondatrice de la psychanalyse à Londres par la famille Freud, les membres de la SEPEA ont souhaité écouter les psychanalystes d’enfants et d’adolescents qui exercent aujourd’hui en Grande-Bretagne et dialoguer avec eux à partir de leur pratique dans les pays de langues romanes, en France notamment. Notre chère et regrettée Anne-Marie Sandler, Membre d’Honneur de la SEPEA depuis de nombreuses années, avait accepté de participer à ce week-end de travail. Nous lui rendrons hommage en travaillant avec sa fille, la psychanalyste Trudy Mc Guinness, et ses autres collègues et amis, Luis Rodriguez de la Sierra, Catalina Bronstein et Viviane Green. Tous ont accepté avec enthousiasme de faire le point sur cette question cruciale : quatre-vingts ans après la mort de Freud, comment vit-on, dans le monde, la psychanalyse avec les enfants et les adolescents d’aujourd’hui ?
Nous rendrons également hommage, lors de ce week-end, à un autre collègue et ami cher, américain et franco-britannique, James Gammill, qui nous a quittés en décembre 2017 après avoir enseigné plusieurs générations d’entre nous. Nous lui devons une rencontre plus approfondie, tant à Paris qu’en Province, de l’apport théorico-clinique de la psychanalyse anglaise. En cette matinée d’hommage en son souvenir, Catalina Bronstein, Présidente de la Société Britannique, Viviane Green de la société Britannique de Psychanalyse et Bianca Lechevalier, Membre de la SPP et de la SEPEA échangeront dans une table ronde.
Le thème choisi, cher à James Gammill concerne les rééditions du conflit œdipien et des angoisses précoces dans les étapes du développement de la petite enfance, jusqu’à l’adolescence. Les angoisses précoces, qu’elles soient existentielles, narcissiques à connotations orales, anales, s’intriquent à l’angoisse de castration dans la conflictualité triangulaire œdipienne. Selon les étapes du développement, des éclairages nouveaux élargissent la perspective du Champ Analytique. La position féminine est élaborée dans une nouvelle édition. Les oscillations des régressions et progressions dans les étapes de la vie comme de la cure donnent des couleurs variées aux affects en jeu. Dans Œdipe à Colonne cher à James Gammill, la Position Dépressive cherche à atteindre un niveau apaisant grâce à un Citheron contenant qui répercuterait les cris en harmonie.
Tarifs :
– Inscription et règlement individuel:
145 euros jusqu’au 31/01/2019
165 euros dès le 1/02/2019
– Inscription et règlement dans le cadre de la formation professionnelle:
250 euros jusqu’au 31/01/2019
300 euros dès le 1/02/2019
500 euros pour deux week-ends (mars 2019 et septembre 2019)
Aucun paiement pour assistance partielle n’est accepté