Quel n'est pas le destin singulier, extra-ordinaire, de celui qui, sa vie durant, fait vœux d'occuper la place de l'autre, l'autre de l'autre, au risque de l'analyse, condamné sa vie durant à rejouer, in effigie, sur toutes les scènes, à toutes les places, les rôles du drame œdipien, condamné à le revisiter, au nom de la connaissance, et de la...
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Freud a toujours considéré la psychanalyse comme une « science », aussi bien du point de vue de ses postulats fondamentaux, que du point de vue de la rigueur de sa méthodologie. De même, il a toujours considéré que la psychanalyse ne constitue pas une « weltanschauung », une vision ou conception du monde (Nouvelle suite des leçons d’introduction à la psychanalyse, Leçon 35, 1933). Néanmoins, la contestation de la « scientificité » de la psychanalyse n’a jamais cessé tout au long de son évolution, qu’il s’agisse de sa méthodologie de recherche ou des résultats de sa thérapeutique, la question devenant plus polémique lorsqu’il s’agit d’évaluer les traitements psychanalytiques avec des méthodologies issues du modèle biomédical. Les textes de cette rubrique explorent différents aspects de ces questions, allant des conceptions les plus contemporaines de la physique à l’épistémologie et à la philosophie, et en passant par la clinique.
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La question de ce que peut être la recherche en psychanalyse vient de trois directions : .de ceux qui de l’intérieur ou de l’extérieur du milieu psychanalytique se demandent si la psychanalyse est une science ; de ceux qui restant attachés à la vieille école positiviste ; de ceux qui réfléchissent à ce que pourrait être la recherche en psychanalyse.
Le besoin d'une coordination entre thérapeutes de formation psychanalytique s’occupant du traitement des enfants avec autisme s’en est ressenti dans le contexte actuel de récusation de la psychanalyse pour les psychothérapies en général, et plus encore pour celle des enfants avec autisme.
Le thème des rapports de la psychanalyse avec les sciences contient plusieurs entrées. Il peut se lire comme celui des relations, à la fois ontologiques et fonctionnelles, entre les objets de la psychanalyse et ceux des autres disciplines scientifiques, qu’il s’agisse des autres sciences humaines, des sciences du vivant, voire des sciences physiques.
Depuis quelques années, cet impératif va croissant : « psychanalystes, faites de la recherche (scientifique) ou périssez ! ». Que nous demande-t-on ? Il nous faut chercher quoi, comment, pour être « scientifiques » ? Qu’entend-on par « recherche (scientifique) » qui puisse porter de façon valide sur ce qui centre notre pratique...
La théorie du chaos déterministe a éclairé dans un passé récent le fonctionnement de nombreux systèmes complexes, appelés aussi systèmes dynamiques. Cette nouvelle approche a non seulement montré que le désordre d'un système pouvait n'être qu'apparent et qu'un ordre « chaotique » gouvernait des systèmes qu'on croyait jusqu'à présent complètement aléatoires...
Laurent Nottale, physicien, directeur de recherche CNRS, développe sa théorie de la relativité d’échelle : « Il s’agit d’appliquer le principe de relativité, non seulement aux positions et au mouvement, mais aussi aux échelles d’observation... »
À partir des travaux de L. Nottale, Pierre Timar propose une réflexion psychanalytique pour mettre en évidence la convergence avec la physique...
On attendait avec impatience le livre de Georges Pragier et Sylvie Faure-Pragier "Repenser la psychanalyse avec les sciences" sur l’incidence des bouleversements survenus dans les sciences sur l’épistémé de la psychanalyse. Le sujet étant difficile, la démonstration ne pouvait être que claire. C’est un ouvrage que l’on lit d’une traite, puis que l’on retravaille.